L'archipel perdu (Minecraft) [Titre provisoire]

Le son des vagues se frayait difficilement un chemin jusqu'à l'oreille de l'homme étendu sur la bande sablonneuse. Il remuait doucement, comme s'il venait de sortir d'une étrange torpeur. Il ne se rappelait rien, ni comment il se nommait ni comment il était arrivé ici. Le bruissement des feuilles s'ajoutait au bruit du ressac, à quoi se mêlaient aussi les piaillements d'oiseaux proches. L'homme ouvrit difficilement les yeux. Ses paupières étaient comme collées à la peau et les soulever demandait un effort plus proche du lever d’haltères de deux cents kilos qu'autre chose. Lorsque ses paupières se furent enfin détachées, après de nombreuses tentatives, la lumière pénétra ses yeux, violemment. Il se réhabitua petit à petit, ouvrant ses yeux par intermittence. Puis le ciel apparut tacheté de blanc cotonneux et semblait former quelques arabesques que le vent soufflait et entrainait vers de nouvelles contrées.
L'homme se leva enfin, décalquant dans le sable tout son contour. Il observa le paysage. Devant lui s'étendait de l'eau, sûrement une mer, ou même un océan, car il n'aperçut pas de berge à l'horizon. Le vent se mit à souffler plus fort, lui fouettant le visage et lâchant au passage l'iode. Son odorat se débloqua enfin, et une multitude d'odeurs vint lui picoter les narines. Il éternua plusieurs fois avant de s'y faire. Sur l'étendue aqueuse devant lui, de nombreuses bandes de terre émergeaient sur lesquelles des palmiers et autres arbres tropicaux avaient élu domicile. Le ventre de l'homme gargouilla au moment où quelque chose tomba d'un arbre tandis qu'il scrutait ces îlots. Quelque chose au plus profond de lui-même lui apportait une certitude: il avait faim, et ce qui venait de tomber constituerait sûrement son repas. Il regarda derrière lui, afin de s'assurer qu'il ne laissait rien d'utile derrière lui et s'avança dans l'eau, jusqu'à ce que le fond se dérobe sous ses pieds. Il fut tout d'abord surpris, mais remarqua que s'il restait sur la dos, assez parallèle à la ligne de flottaison, il ne s'enfonçait pas. Il s'arrêtait parfois pour vérifiait qu'il allait dans la bonne direction, puis se remettait à faire la planche.
Une fois arrivé, il se précipita sur le l'objet tombé de l'arbre, mais il ne s'y trouvait plus. En tous cas en partie. En effet, c'était une noix de coco, et un trou béat était visible. Le fruit avait manifestement été vidé de son lait ainsi que de sa chair. Une grimace de mécontentement fugace passa sur le visage de l'homme. Il n'était pas seul ici. Il y avait peut-être d'autres personnes comme lui, ou alors n'était-ce seulement que des animaux. Soudain, une seconde noix de coco tomba juste à côté de lui. Il sursauta puis se ressaisit et attrapa avidement la boule marron couverte de poils. Il avait enfin son fruit, et son estomac cesserait de le réprimander à coup de gargouillis tous plus résonnant les uns que les autres. Mais un petit problème s'imposait maintenant: comment ouvrir ce fruit, qui semblait aussi résistant que de la pierre. Il regarda vers la petite forêt qui se dressait devant lui, face à la mer. Il réfléchit et se dit qu'il trouverait peut-être à l'intérieur un outil, une pierre peut-être, car la plage ne semblait faite que de sable fin.
Noix de coco dans la main, il se dirigea vers la forêt.


(Bon début nul à mon goût, mais on fera avec, désolé je suis pas très fort pour les commencements.)

Il trouva alors un petit arbre, assez petit pour qu'il puisse le couper. Il le coupa, puis le débita en planches. Il pris quatre planches et les regroupa en une table de travail. Avec deux autres planches , il créa quatre bâtons, puis une hache. Il coupa un deuxième arbre. Il observa le soleil et ce qu'il vit lui fit peur. Il ne comprenais pas comment, mais il savait que la nuit, le monde était dangereux. Or, il était environ six heure du soir, et le soleil se coucherai dans une heure. Avec sa table de travail, il se dirigea vers la montagne la plus proche. Il déblaya la terre, puis découvrit une couche rocheuse. Avec une pioche, nouvellement créée, il s'aménagea un petit espace personnel. IL ne trouva pas de charbon, ce qui était ennuyeux: il passerai la nuit dans le noir... Pour s'assurer de ne pas connaître une fin prématurée, il se fabriqua une épée de pierre. Elle était trop lourde, mais il ne pouvait avoir mieux en cet instant. C'est alors que la nuit tomba. assis dans son coin, surveillant d'un oeil distrait l'extérieur, par l'entrée semi-bouchée, il réfléchit: qui était-il? Que faisait-il ici? Quel était le but de sa présence? Il ne le saurait sûrement pas de sitôt. Soudain, une flèche atterrit à ses pieds. En un éclair il fut debout, prés de "l'entrée", tentant d'agresser le squelette. Un bruit d'os lui fit comprendre qu'il avait réussi. Il récupéra les flèches... Il finit par s'endormir, dans un coin dissimulé aux regards des monstres.

Désolé du retard ! J'ai beaucoup de boulot ces temps-ci.

Le lendemain, quand il se réveilla, il prit son matériel et le mis dans un sac qu'apparamment il avait traîné depuis son arrivée dans ce monde. Des flèches, c'était bien, mais sans un arc, c'était complètement inutile. Mais où pouvait-il bien trouver une ficelle ? En tuant des araignées, mais sinon ? Rien d'autre. Il se rendit à l'évidence : s'il arrivait à obtenir de la ficelle, il devrait garder son arc bien précieusement !
Il regarda dans sa petite réserve de bois, et se rendit compte que, pour une raison inconnue, le tout avait pris feu, et il n'en restait plus que des cendres ! Bah, se dit-il, j'ai aperçu une forêt à proximité, j'irais prendre du bois. Même s'il trouvait cela un peu dommage...
Bon, sa première urgence, c'était de trouver à manger. La noix de coco, qui semblait se vanter de sa résistance, ne le laisserait pas l'ouvrir, ca se voyait. Mais pour ca, il fallait du bois ! En fait, un rapide inventaire lui révéla... qu'il n'avait presque rien ! À peine quelques bâtons et d'autres petites choses... quand tout à coup, il trouva quelque chose d'intéressant dans son sac. Sans doute quelque chose qu'il devait avoir avant d'arriver ici. De la poudre rouge... intéressant. Il n'avait jamais vu ça, du moins ne s'en rappellait-il pas.
Nom d'un chien, mais d'où est-ce qu'il venait ? D'un bateau, d'une barque, ou alors c'était un rêve... ?

Désolé, j'ai pas vraiment le temps de faire plus.

Aujourd'hui, la deuxième priorité, c'était de faire un feu, après avoir trouvé de quoi ouvrir cette foutue noix de coco. Il ne faisait pas spécialement froid la nuit, mais il pensait qu'en faisant des flammes, les habitants de l'île seraient apeurés et n'approcheraient pas le mini campement qu'il avait installé. Tout en marchant dans la forêt, une forme verte attira son attention. La forme en question se mouvait étrangement. Lorsque la couleur verte errante se mit plus à découvert, l'homme remarqua que c'était un humanoïde. Il possédait quatre jambes, un visage complètement déformé, et complètement nu. Tout cela en vert. L'homme pensa qu'il devait s'agir d'un autochtone de l'île, aussi décida-t-il d'aller à sa rencontre. Dès que la créature verte l'aperçut, elle commença à marcher aussi vite que lui permettait ses quatre jambes, les coordonnant parfaitement pour ne pas qu'elles s'emmêlent, vers l'homme. Elle ne poussait aucun son et était complètement silencieuse, mis à part le fait qu'une sorte de sifflement semblable à celui que fait une sortie de gaz augmentait en intensité au fur et à mesure que la créature verte accourait.
Creeper.
Une voix dans sa tête avait surgi, lui faisant comprendre en un instant que ce creeper était dangereux. Très dangereux. Le sifflement avait atteint son paroxysme et l'homme eut juste le temps de sauter le plus loin possible du creeper que celui-ci explosa dans un grondement horrible. Des bouts de peau incandescents retombaient sur le sol. Là où se tenait le creeper était maintenant un énorme trou, d'au moins trois mètres de profondeur. L'explosion avait tout détruit à cinq mètres à la ronde. L'homme se releva, vérifia s'il n'était pas blessé et continua sa recherche, se promettant d'être plus prudent à l'avenir.
Pendant qu'il marchait, scrutant chaque arbre pour voir s'il ne cachait pas quelque creeper, il réfléchit à ce qu'il devait faire. Premièrement manger, car il avait mal au ventre depuis hier et il ne continuerait pas plus loin s'il ne se restaurait pas. Ensuite, se faire un arc. Grâce à cette arme, il pourrait plus facilement se défendre contre les dangers de l'île. Et enfin, trouver de quoi faire un feu. Il trouva, après plusieurs heures de marches, un renfoncement dans le sol. Il s'approcha et inspecta les abords, puis sauta dedans lorsque qu'il fut sûr qu'il n'y avait pas de piège.
À l'intérieur du renfoncement, un étroit tunnel semblait démarrer, mais il l'homme ne voyait pas plus loin que la lumière du jour le lui permettait. C'est à dire très proche. Il s'avança à l'intérieur, priant que ce ne soit pas une tanière d'animal sauvage et agressif. Il rencontra rapidement le fond, se cognant contre la pierre. Il soupira puis retourna sur ses pas. Ce fut seulement lorsqu'il voulut remonter, en agrippant les bords du trou dans le sol, qu'il découvrit ses mains aussi noires que la nuit. La pierre au fond était du charbon. Il esquissa un sourire et sortit sa pioche de son gros sac qu'il portait sur lui, et entreprit de miner et ainsi tout récupérer.

Et c'est facile d'écrire œil (l'astuce étant de cliquer sur ALT+0156). Sinon je laisse la partie craft à Ewok.
Koulous

Après avoir assemblé un petit morceau de charbon sur un bâton, il partit en direction d'une petite île, qu'il avait remarqué précédemment comme facilement défendable. Il entreprit de creuser un trou à même le sol et, tout en prenant garde à l'évolution du temps, creusa de la pierre avec sa pioche de bois. Une fois qu'il eut assez de pierre, il construit une autre pioche, mais en pierre cette fois. Elle était beaucoup plus résistante. Il jeta celle en bois, trop usée pour casser plus que du sable, et continua à miner jusqu'à ce qu'il considérait comme six heure. Alors seulement, il commença à construire sa maison. Il n'avait pour l'instant qu'une pièce, contenant sa table de travail et un four, qu'il avait récemment construit. Il éclaira le tout avec une torche, et se fabriqua une porte. Avec son attirail, il se sentait prêt à défendre sa vie contre un ou deux monstres... Il s'aménagea alors un passage vers sa mine, faisant en sorte que les monstres n'aient aucun accès à sa maison. Il alla enfin dormir, pensant que le lendemain serait rude. Mais rude n'était pas un mot assez fort pour ce qui se passerait alors...

Je veux qu'il se passe un truc mais je sais pas quoi... Débrouillez vous!!! En fait je pourrais sûrement pas écrire avant longtemps: je pars dimanche vers le Nord... Le Nord c'est bien, mais c'est froid!

Bon, cette saleté de Koulous a plus de connexion internet (détruite par l'orage) alors je continue =D

Il se réveilla en sursaut. Il ne se souvenait pas s'être endormi. Il sorti prudemment, armé de son épée de pierre, récemment fabriquée et aperçut au loin une forme verte.
"Mouais, pensa t'il, les zombies ne sont pas mauvais une fois cuits, même s'il persiste une sensation de faim qui m'empêche de faire de gros efforts après..." Il se dirigea donc vers le "zombie". Ce dernier était d'une couleur assez claire, toutefois, ce qui l’intrigua. De plus, il ne voyait que le haut de sa tête, car il était situé dans une sorte de trou. En approchant plus près, il en distingua une vingtaine d'autres, puis se rendit compte que ce n'étaient pas des zombies, c'était des creepers ! La première rencontre avec une de ces créatures avait failli s'avérer fatale. Ici, il y en avait une vingtaine... Il s'enfuit en courant, espérant ne pas se faire remarquer, et tomba nez à nez avec une araignée. Elle était repoussante, mais ne semblait pas lui vouloir de mal. Elle le fixa pendant une vingtaine de secondes, puis partit de son pas tranquille et pataud. La faim au ventre, il chercha un cochon, une vache ou même une poule mais ne trouva rien avant le soir et dû se résigner à rentrer le ventre vide...

Je rappelle que nous cherchons des volontaires. N'importe qui, mais pas tout le monde =p Je demande l'avis du public: on continue à ne pas nommer "l'homme" ou pas?

Je suis tout seul ! Et je continue quand même mais est-il possible de déplacer cette nouvelle des sujets réservés ?
L'homme se sentait dépérir. Il tenta sa chance une dernière fois. Si, à cette sortie il ne trouvait pas de nourriture, il mourrait à coup sûr. Son épée de fer à la main, il franchit sa porte et vit un troupeau de moutons. Malheureusement, leur viande était incomestible. Il chercha tout le jour sans rien trouver. Au soir, désespéré, il s'assit contre un arbre et envisagea sa mort. Laquelle était préférable ? Etre tué par des monstres ou mourir de faim. Les deux lui étaient envisageables mais il n'en souhaitait évidemment aucune des deux.
Il fut réveillé durant la nuit par le bruit d'un squelette. Il pensa la mort venue et voulut la voir en face, la flèche qui le tuerait. Mais le squelette était trop occupé pour le voir. Un loup l'attaquait. L'homme pensa que le loup avait faim ou que le squelette l'avait touché accidentellement, mais lorsque le monstre fut tué, le loup se désintéressa totalement des os et vint lécher la joue de l'homme, avant de sortir de la viande de cochon d'un buisson. L'homme mangea rapidement, puis offrit un os au loup, qui devint son chien. C'est alors qu'il se rappela son son: Némésis...

En espérant pas finir cette histoire tout seul

Je me sens seul et c'est pas le but que je le fasse tout seul !

Némésis, Némésis, Némésis. Trois jours qu'il se répétait son nom, avec le vain espoir que le but de sa présence ici se révèle. Mais rien ne venait. Il compris que s'il ne le trouvait pas, il pouvait s'en trouver un. Il décida donc de construire un grand château autour duquel il construirait une ville, en haut de la montagne qui lui servait de mine. Il lui faudrait pour cela miner beaucoup de pierre, couper toute une forêt, en replantant chaque arbre, faire attention aux monstres... Un rude travail l'attendait mais cela ne l'effrayait pas. Il devait le faire, quel que soit le temps que cela lui prendrait. Il mina donc de grandes salles souterraines qui lui servaient actuellement uniquement de mine, mais pourraient être aménagées plus tard comme catacombes, cachot ou autres salles secrètes...

Non j'ai pas l'inspiration aujourd'hui... Je relance mon appel à témoins !
Ewok