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 [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)

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Ewilan
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MessageSujet: [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)   [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte) Icon_minitime1Mar 21 Aoû - 11:06

Prologue


Une nuit noire d'encre, ça faisait longtemps que je n'en avais pas vue. Une nuit tellement intense qu'elle t'en donne le vertige. Une nuit, où enfin tu revis.

-"Callum? T'es prêt à tout détruire ce soir ? t'es prêt à leur montrer qu'ils n'ont pas le droit de nous marcher sur les pieds ?T'es prêt?

-"J'irais là où tu voudras quand tu voudras". Tu ne trouves pas que cette citation tombe à pic? Regarde bien, c'est ce que j'éprouve au centuple pour toi...

-"Callum, c'est pas le propos..."

-"Bien sûr, miss, tu sais que je t'adore. Tu sais que notre relation ne demande qu'un pas de ta part pour évoluer, comme tu sais que ce soir je vais leur faire regretter d'avoir mis leurs sales pattes sur la terre."

Il y a maintenant six mois qu'un tyran inflige ses droits sur la Terre. Sur notre terre. Il est arrivé un beau matin, il a tout dévasté. Il a tué encore et encore pour développer son autorité. Il a tué, mais aujourd'hui, c'est moi qui vais le tuer. C'est une tâche ardue, quasiment impensable..Je lui ferais payer la perte de Callum. Callum, mon meilleur et seul ami. Ma moitié.

-"Emma ? On n'a rien oublié ? Tu as tout, les explosifs et tout le bataclan...Tu sais, on n'aura pas droit à une seconde chance. Tu le sais n'est ce pas ?"

-"Callum, arrêtes de t'inquiéter pour moi. Qui c'est qui a tout mit au point, qui c'est qui a crée Le Plan..."

-"Emma, je ne survivrai pas à ta disparition...si tu meurs alors je meurs avec toi."



Au souvenir de cette conversation, les yeux d'Emma s'embuent de larmes. Le Plan si minutieusement préparé n'avait pas fonctionné. Ce soir là, tout était allé de travers. Tout ? Non presque tout.



-"Callum, on est arrivé. Callum..."

Callum s'approche d'elle, et dépose sur ses levres rougies par le froid, un timide baiser. Elle ne réagit pas. Il recommence. Elle le regarde de ses grands yeux bleutés. Et répond enfin avec ardeur à ces baisers. Il est la bouée auquel elle doit se raccrocher en cas de coup dur.

Ils auraient du abandonner ce Plan débile. S'il elle avait tenu à lui, elle aurait insisté pour qu'ils s'enfuient. Au lieu de cela, elle n'a rien dit, et ils ont tous les deux, pénétré dans la Caserne. Leur but était de tout faire sauter. Rien n'a marché comme prévu.


Dernière édition par Ewilan le Mar 21 Aoû - 20:18, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)   [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte) Icon_minitime1Mar 21 Aoû - 11:16

Chapitre 1

Ce soir, elle est prête à tout détruire. A tout dévaster afin que Callum ne soit pas parti en vain. Afin que Callum puisse être fier d'elle dans l'au-delà. Afin qu'elle cesse de culpabiliser.

-"Emma, je t'aime. Quand notre mission sera finie, je te pris de venir vivre avec moi. Emma, je demande ta main. Ma vie, c'est avec toi que je veux la passer, et avec personne d'autre. Emma, je te rendrais heureuse. Je te le jure sur mon âme. Emma..."

Elle pleure. Les mots prononcés par Callum la touchent profondément.
Elle lui sourit. Lui, il est bouleversé comme chaque fois qu'il voit un sourire naître sur ses lèvres.

Se tenant par la main , ils s'approchent de la porte principale. Celle ci est solidement cadenassée. Ce ne sera pas un problème.
Callum dépose au sol son sac à dos, farfouille un moment dedans, et finit par en sortir une pince monseigneur. Il joue avec quelques instants, puis se décide à la tester sur la porte. Celle ci résiste. Mais un coup sec fait exploser son cadenas. Emma pose sa main sur la poignée et la tourne. La porte s'ouvre avec un grincement qui se répercute tout au loin du couloir. Un grincement sordide qui te fais froid dans le dos. Ils se préparent à s'enfuir, mais contrairement à leurs attentes, personne ne se précipite dans le couloir, prêt à ouvrir le feu. Personne.
Alors au bout de quelques minutes, ils se décident à pénétrer dans la Base. Avec mille précautions, ils referment la porte. Leurs doigts s'éfleurent. Ils sont perturbés. Emma est la première à s'avancer dans le couloir. Prestement, Callum la rejoint, lui saisit la main tout en lui chuchotant :

-"Emma, on y va ensemble. Il est hors question que je te laisse seule, flirter avec le danger. Dans cette histoire, on est deux, et on le restera"

Elle le regarde souriante. Ce sera l'une des dernières fois qu'un sourire viendra éclairer son visage rongé par l'inquiétude et l'angoisse. Ce sera la dernière fois. Tout s'est tellement enchaîné rapidement, qu'elle n'a pas eu le temps de lui dire tous ces mots. Elle qui avait tant envie de lui dire, ces moults mots qui de jour en jour, prenaient de l'ampleur dans son cerveau.

C'est étrange. Il n'y a pas âme qui vive dans cet endroit. Les doigts toujours entrelacés, ils arrivent au bout du couloir. Devant, une immense double porte leur barre le barrage. Ils le savent tous les deux. C'est ici que commence véritablement l'aventure. Jusque là, ce n'était rien. Le couloir qu'ils avaient emprunté précédemment est ouvert au public. Ils n'y a nul risque de l'emprunter. Quoi que la nuit, ce n'est pas conseillé. Le cadenas était là pour le prouver. Maintenant, ils vont entrer dans la gueule du loup dont ils ne ressortiront que vivants ... ou...morts.
Ensemble, ils agrippent la poignée, et l'abaissent. Avec un mécanisme ultra moderne, la porte pivote sur ses gonds, leur laissant découvrir un vaste empire.

-"Emma, tiens met cette cagoule. Ne parle pas. Fonctionne qu'en mime. Ici, si les caméras détectent une présence, elles lanceront les mitraillettes, et face à elle, à mon avis on aura aucune chance de négocier."

-"Callum, comment tu sais tout cela ? Tu es déjà venu ?"

-"Bien sûr que non, t'es dingue Emma. Non ,en réalité, j'ai pénétré clandestinement dans l'arrière salle à la Biblios. Un ami à moi travaille là bas. Il m'a ouvert la porte, me permettant ainsi de me renseigner sur ce QG. Et devenir à tes yeux un véritable héros"

Elle peine à ne pas rire. Il ne sait pas comme il est proche de la vérité. Oui, il est pour elle, un héros.

-"Tu m'as fait peur Callum. Pendant un moment, j'ai cru que tu jouais double jeu. Que ton but était de me tuer. Heureusement, la vérité est plus agréable à entendre."

-"Emma, attrape cette lampe-torche. Tu ne l'allumeras qu'en extrême nécessité. Si tu veux parler c'est maintenant. Une fois qu'on aura franchi ce seuil, ce ne sera plus possible"

-"Callum, on suit le plan ? A la lettre ?"

-"Bien sûr Emma. Si on est vêtu de noir, c'est pour justement se fondre dans le décor, et arriver sans encombre au sous sol, tandis que l'autre arrivera au premier étage. Tu as une montre ? On se laisse une demi-heure. A deux heure trente, tu devras t'échapper du sous sol. Tu n'auras que dix minutes pour cela. Ensuite la bombe explosera. Toutefois, je te rassure. Quand tu auras réussi à pénétrer dans le sous-sol, ce qui t'auras pris, une dizaine de minute je pense, tu n'auras qu'à t'enfuir par le soupirail. Tu sais, on a vérifié la taille ensemble. Pendant ce temps, moi, je serais à l'étage. Là haut, c'est l'inconnu qui m'attend. Je n'ai trouvé nulle chose susceptible de m'aider sur ce premier étage. Alors, ce sera la véritable aventure."

-"Callum, on peut pas mettre deux explosifs dans le sous sol ?"

-"Emma, arrête. On a déjà vu cette possibilité. Le but étant de faire exploser tout ce bâtiment. Tu ne feras que l’effondrer si tu n'en mets que dans le sous sol. Moi, je veux une véritable explosion, et pour cela, rien de tel de déposer deux bombes aux extrémités du bâtiment. Emma, j'ai tout vérifié. Tu ne risques rien. Tiens, prends aussi ce gadget. Je l'ai fabriqué un soir que je n'avais rien à faire. Là dessus, tu peux voir où je suis. Tu connais la carte du Maraudeur de Harry Potter ? Et ben, c'est le même système, la sorcellerie en moins. Grâce à deux puces intégrées dans la cagoule, nous pouvons voir l'évolution de l'autre sur ce minuscule écran. Pratique non ? Mais trêve de bavardage, il est temps d'y aller. On n'a pas toute la nuit"

A ce moment là, elle aurait dù lui dire qu'elle l'aime. Elle n'a rien dit. Peut être n'y a t'elle pas songé...







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MessageSujet: Re: [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)   [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte) Icon_minitime1Mar 21 Aoû - 12:10

Chapitre 2


Elle avait envie de le rendre heureux. Elle lui faisait tellement confiance, tellement..ça l'a conduit à sa perte. C'était une connerie de se séparer, elle le savait très bien, lui avait expliqué, mais bon dieu ce qu'il pouvait être têtu quand il avait décidé quelque chose. Elle n'avait rien pu dire qui aurait pu le faire changer d'avis. Il avait tout simplement pensé qu'elle était morte de peur. Ce qui n'était pas entièrement faux. Elle voulait juste qu'on ne le touche pas. Elle aurait tout détruit sur ce passage pour lui assurer un avenir propre et sans embûche. Elle aurait du. lui redire encore et encore qu'elle ne voulait et ne pouvait pas vivre sans lui, elle aurait du. Elle ne l'a pas fait. Peut-être à cause de son immense lâcheté. ou alors de son immensurable bêtise.Au jour d''aujourd'hui, elle se hait. Encore et encore, elle se déteste.

Il presse rapidement sa main, lui souhaite bon courage. Elle aurait voulu hurler "Callum", mais ce cri n'a jamais franchi ses lèvres. Elle le voit s'éloigner d'une démarche fluide et habile, mais elle ne court pas pour le retenir. Sans le savoir, elle le laisse aller à l’abattoir. Elle attends qu'il soi hors de sa vue, puis à pas de loup, emprunte le couloir à son tour. C'est sombre, on y voit que dalle. Elle déteste ça. En plus, elle ne sait pas où sont les escaliers conduisant au sous-sol. Elle s'en veut de ne pas l'avoir plus écouté. Tellement obnubilé par sa présence, tellement focalisé sur ses yeux, son sourire, qu'elle n'a pas écouté une miette de ses explications.

Elle a beau marcher lentement, ses pas résonnent tout de même dans le tunnel de la mort. A chaque grincement, bruit, elle tressaute et se fige. A chaque fois pour rien. Le bâtiment est désert. Elle angoisse. Callum n'est plus dans son champs de vision, mais où a t'il pu passer. Zut, une porte lui bloque le passage. Elle farfouille à l'intérieur des poches de son blouson, et en ressort une lampe-torche. Elle hésite à presser le bouton. Elle ne veut pas être repérée. Alors, pour se donner du courage, elle regarde sa carte du maraudeur. D'après ce qu'elle voit, si c'est véridique, Callum vient d'arriver au premier étage. Il doit être en train de chercher un endroit où poser la bombe. Elle ferait bien de se grouiller. C'est ce qui achève de la décider. La lumière se fait. Une petite lueur qui tremble, une petite lueur qui n'éclaire pas grand chose mais qui lui permet cependant de voir, qu'a sa gauche, encastré dans le mur, une échelle est installée. C'est archaïque comme système se dit elle, ils auraient pas pu installer des escaliers....tous des feignants ! Sa pointe d'ironie l'a fait sourire.

Elle s'approche de l'orifice. Tout en gardant les pieds solidement fixé au sol, elle jette un coup d'oeil par dessus la rambarde. Manque de pot, la lampe est tellement de mauvaise qualité, qu'on n'y voit pas à deux centimètres. Non , elle exagère, comme toujours, non la torche lui permet de voir à environ un mètre. Inspirant profondément, elle se lance, et descend un à un les échelons.

-"Tiens, c'est moins long que ce que j'aurais pensé" se dit elle. Elle n'a pas le temps d'aller plus loin. Une main l'agrippe violemment par le col, et la propulse à terre. Elle ne veut pas ouvrir les yeux, ne veux pas voir la mort en face. Ne veux pas se voir mourir. Alors, elle reste allongé sur le sol, totalement engourdie et un peu assommée. Elle attend. Pas longtemps, elle sent sur ses tempes, un canon de revolver. Puis la voix froide, celle là même qui l'a hantera toute sa vie.

-"Alors, on visite ? "C'est dit sur un ton arrogant, pas franchement sympathique. Elle est dans la merde ,jusqu'au cou.

La voix, à te faire vomir tout ce que t'as ingurgité au cours de ces dernières vingt-quatre heures reprend :

-"Fais tes adieux, tu vas crever dans ton sang et ton vomi. Tu vas crever comme tout ceux qui ont voulu s'opposer à nous. Tu vas mourir. "

Le pistolet sur sa tempe se fait de plus en plus pressant. Dans sa tête, mille cliquetis se font entendre. Elle a l'impression à chaque fois, que la mort va venir la faucher. Elle essaie de se recroqueviller. Un coup de pieds dans sa face lui ôte cette possibilité. Du sang coule sur sa figure. Péniblement, elle ouvre un oeil. L'autre est comme, dirait on, hors d'usage.

-"Tu sais quoi, poulette, je vais te laisser la vie sauve, allez, je suis dans un bon jour, ALLEZ CASSES TOI avant que je change d'avis."

Un peu hébété, elle se relève. Elle n'ose pas le regarder. Elle essaye de ne pas courir. Elle touche enfin un des barreaux, mais au moment où elle va s'élever, elle sent une énorme douleur envahir son dos, quelques minutes plus tard, elle entend la détonation.

Avant de basculer en arrière, elle a juste le temps de se dire ; "on ne peut décidément faire confiance à personne dans ce pays"

Elle s’évanouit. Pas pour longtemps, Elle n'est juste qu’assommée. Elle ne bronche pas. Avec un peu de chance, le vigile l'a croira morte.

Il s'approche. Lui donne deux trois coups dans les côtes pour vérifier son immobilité . Pour vérifier, non surtout pour évacuer la haine, pour évacuer sa haine. Elle peine à ne pas souffrir. Mais elle ne dit rien. Elle entend l'homme charger son pistolet, puis une balle lui transperce le mollet. Elle hurle à s'en faire briser les cordes vocales. Elle hurle comme elle n'a jamais hurlé auparavant.

-"T'as perdu, je déteste qu'on me mente. Tu vas souffrir. Mais ne pars pas malheureuse. Je suis très heureux qu'on m'est confié un jouet pour briser un peu ma monotonie. Prépare toi à souffrir.

-"La touche pas, sale connard. T'avises plus de mettre une de tes pattes sur elle ou alors je te fais regretter d'être né."

La fin de cette phrase se clôt par une coupure générale d’électricité. J'en profite pour me reculer un maximum.

-"allez , gros vigile. Maintenant qu'on est à égalité, tu peux peut-être poser ton arme et venir te mesurer à moi."

-"Callum non, il va te tuer...CALLUM me laisse pas. CALLUM"

-"EMMA, ne te préoccupe pas de moi, sauve toi. COURS !"

Elle ne peut pas. Ne peut pas le laisser.

"Emma, je pourrais pas m'en sortir si tu restes dans les parages. Fais mon confiance. On se retrouve où tu sais."

Elle obtempère. Elle n'a pas trop le choix. Par ailleurs, elle pense qu'il peut sans sortir. Elle va pour allumer sa lampe, celle ci ripe au sol. Elle tâtonne tout autour...ne trouve rien

-"Emma, fies toi à moi, n'allume surtout pas la lampe ! Recule toi jusqu'au mur, lève toi. Fais trois grands pas à gauche. Tâtonne au dessus, trouve la grille. Une fois que tu l'as trouvé, tire violemment dessus. Après, c'est du gâteau, t'as plus qu'a t'infiltrer dedans.

Elle suit à sa lettre son plan. Rien que ça lui fait prendre confiance qu'il prenait ça tout à fait au sérieux. Avec son aide, elle arrive à trouver l'entrer de la bouche d'aération. C'est lorsqu'elle veut arracher la grille, qu'on douleur lancinante lui transperce le bras.Elle s'écroule à terre. D'autre détonations retentissent. Elle n'entend plus rien. La douleur se fait trop pressante. Elle s’évanouit enfin.

-"EMMA NON !!! EMMA !"

A t'elle imaginé ces cris ? Peut être. Quelques instants plus tard, elle sent qu'on la tire, qu'on la soulève, qu'on la fait rentrer dans le soupirail. Elle ouvre les yeux. Callum est là. Il l'a soutient Il plonge ses yeux dans les siens, et lui murmure un bref "sauves toi"
Elle l'écoute, malgré sa douleur elle rampe dans le couloir. Elle a presque atteint la sortie, lorsqu'elle entend les détonations, beaucoup de détonations, suivies de l'horrible cri de Callum. Elle veut rebrousser le chemin. Trop tard elle est dehors. Elle entend une alarme glapir. Des voix d'hommes hurlent : "cernez le bâtiment. Elle ne peut pas être loin. Elle s'en sortira pas. Trouvez la vivante ou morte, c'est pas notre problème mais trouvez là !

Emma se demande où elle est. Des épines lui écorchent le bras. Elle a dut atterrir dans un buisson. Elle ne veut pas rester là. Elle tremble. Au loin ,elle entend les bottes des assassins marteler le sol. Elle entend plus qu'elle ne sent.

"Elle doit pas être loin de la bouche d'aération, allez bouclez le secteur"

-"Patron , elle est où la bouche d'aération ?"

-"Putain, c'est pas vrai, qui m'a foutu des abrutis pareils. Toi, ça t'apprendras à poster des questions connes, tu vas rejoindre notre bonne vieille terre."

Une détonation retentit. Emma a l'impression d'entendre le corps tomber. Elle se fait toute petite. Peine perdue. Des mouvements de branches au dessus de sa tête lui font dresser l'oreille. Elle rampe, et se couche au sol du mieux qu'elle peut. Cela ne suffit pourtant pas. Une lueur l'éclaire.

-"Patron, patron, je l'ai trouvé, dites patron, je peux être primé ?"

-"Toi ta gueule. "Et paf, une balle en pleine tête.

Elle sent qu'on la tire, qu'on la roue de coup. Son corps se fait mou et flasque.

-"Allez, les ptits gars, on traîne pas. Mettez là dans la cellule 17, avec son amoureux. Comme ça elle aura le loisir de le voir pourrir. Cela occupera un peu ses journées. Je vais téléphoner au Major pour lui demander ce qu'on fait d'elle. De toute façon, vu son état, elle ne pourra pas s'enfuir."

La voix du "patron" reprend : "allez on s'active. Cela vous a pas suffit que j'en tue deux d'entre vous. Ben non, vous êtes toujours aussi mou. Allez on s'active.

-"Mais patron, si vous nous tuez, y'aura plus d'armée"

-"¨Putain, mais combien de fois je t'ai demandé de fermer ta gueule Arthouro. Cette fois tu l'auras voulu. Et sache pour ta gouverne que le monde est rempli de jeunes gens ne souhaitant qu'une chose: intégrer l'armée. Tu vois, les volontaires, c'est pas ce qui manque. J'ai répondu à ta question ?"

-"Je pense, merci chef"

-"ça me fait plaisir, comme ça tu aurais tout le loisir d'y réfléchir dans l'au-delà". Et bam, une balle en plein coeur. Le gars tombe au sol.

Il est fou. Complétement taré le militaire se dit Emma.

-"J'aime pas qu'on me fasse chier. C'est compris ! Vous fermez vos gueules et exécutez les ordres, c'est clair"

-"..."

-"putain j'aimerai une réponse quand je vous pose une question"

-"mais vous avez dit qu'on devait fermer notre gueule...alors"

-"Bah, Barbitty, j'ai cru entendre ta voix. Dis moi que j'ai rêvé ? T'es sourd, tu captes pas le français. Je t'ai dit de fermer ta gueule."

Une autre détonation retentis. Emma vomi. Tremblements intempestifs.

-"Bon maintenant qu'on a réglé les deux trois petites choses qui n'allait pas, on va pouvoir bien travailler ensemble. Je ne veux pas entendre le son de vos voix niaises, c'est clair. Vous répondez par hochement, c'est pas compliqué !

Devant, une masse de soldats, abaisse la tête de haut en bas. ça fait froid dans le dos, une telle soumission.

Tel un seul homme, l'armée la conduit dans une cellule sombre et humide. On la jette dedans comme une mal-propre. On referme la porte à clef. Et autour de la serrure, on insère un immense cadenas couplé d'une chaîne incassable.

Ses tortionnaires réactive le courant. Sa cellule est maintenant éclairé. Voulant se relever, elle bute sur quelque chose. Machinalement, elle baisse les yeux...

...c'est le corps de Callum, complètement dévasté. Elle hurle "CALLUM ME LAISSE PAS ! CALLUM. NON PAS TOI CALLUM".

-"HO, si tu veux pas une autre balle dans ton bras gauche et ton mollet droit, alors tu fermes ta gueule. T'es gentille tu nous laisse nous reposer un peu ! Merci.

Emma s'est tue. Tout son être est anéantie.


Dernière édition par Ewilan le Jeu 23 Aoû - 11:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)   [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte) Icon_minitime1Mer 22 Aoû - 20:34

Chapitre 3
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MessageSujet: Re: [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte)   [Ewilan] La Vengeance d'une disparition (texte) Icon_minitime1

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