Traverser le Ponton de Débarquement

___Le Capitaine avança un pied sur le frêle ponton en bois et chancela doucement. Elle réarrangea son chapeau sur ses mèches bleues puis atteignit la terre ferme. Une petite larme perla au coin de son oeil ; cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas senti ce vent âcre et chaud dans ses cheveux d’azur. Elle admira un temps la rive sableuse, puis se tourna vers les Passagers qui venaient à sa rencontre, hésitants, ravis.
___Elle posa une oeillade attendrie sur l’adorable MelleFredoune qui trébuchait en ouvrant grand les yeux, émerveillée. Vit Elshalan s’élancer joyeusement vers Julie, déjà sur la plage, un petit Zois’O sur son épaule. Regarda Tristann parler tout seul, Elisheba chantonner gaiement, Anaël et Lyadrielle sur le point d’en venir aux mains. Tildu descendit à ses côtés, ses magnifiques boucles ondulant au vent. Elle fit un petit sourire, chuchota quelque chose à l’oreille du Capitaine puis rappela Whatsername et Artimeus, en pleines discussions métaphysiques sur le quai.
___Le Capitaine se racla la gorge, tandis que d’autres Passagers arrivaient encore, puis entama :

___" - Mes chers passagers, nous voilà sur de nouvelles terres !
Je vous propose qu'ensemble, nous découvrions ce pays inédit. Pour cela, je vous propose de créer notre propre aventure. Allons visiter le village, tout proche, sentir les odeurs de son marché, se promener près du fleuve ou suivre les chemins de terre. Pour pouvoir parcourir ainsi ces contrées insolites, il nous faudra chacun parler à la première personne du singulier ou du pluriel, faisant ainsi à la fois avancer le groupe et refléter nos impressions personnelles, pour qu’en quelques lignes chacun nous puissions pas à pas découvrir ces extraordinaires parages.
___La première phrase de notre périple sera :

Citation :

"Nous décidâmes, pour nous éloigner de la mer que nous avions ces derniers mois trop vue, de prendre un chemin terreux qui, partant de la plage, s'éloignait des palmiers et du bruit des vagues."...

___Et la dernière jusqu'ici :

Citation :

... "Nous entrâmes un à un dans la Case du Sage : il y faisait sombre ; la chaleur étouffante nous surprit ; et nos yeux prirent du temps à s'habituer à l'obscurité ambiante."

___C'est ici que je vous laisse. Je vais faire mon voyage de mon côté. J'ai beaucoup de choses à retrouver... "

___ La jeune femme adressa un large sourire à ses compagnons de route, puis s'éloigna.

Nous décidâmes, pour nous éloigner de la mer que nous avions ces derniers mois trop vue, de prendre un chemin terreux qui, partant de la plage, s'éloignait des palmiers et du bruit des vagues. À la queue leu leu (je sais même pas comment ça s'écrit), nous sautions comme des lapins, joyeux comme tout, et se rapprochant de Julie, Tildu lui chuchota :

"-N'est ce pas merveilleux ?"

Mais celle-ci ne répondit pas, occupée à irradier ses sens de ces nouvelles perceptions que procurait cette terre inconnue. Et nous faisions tous de même, regardant partout de peur de rater quelque chose de fabuleux, humant des senteurs inédites, écoutant ses sons étrangers.

Le sol poussiéreux était brûlant et l'air semblait être constitué de chaleur pure tant il était chaud. Bien peu semblaient avoir déjà connu ces sensations ou même les apprécier, mais cela ne dérangeait pas les passagers, aussi enjoués de leur environnement que des enfants le seraient dans un magasin de jouets.

Citation :

Anaël et Lyadrielle sur le point d’en venir aux mains.

XD je me suis jamais battue de ma vie -.-

Citation :

À la queue leu leu

je dirais que ça s'écrit comme ça, oui
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La mer nous avait en effet donné tout ce qu'elle pouvait et, désireux de découvrir de nouveaux horizons, comme notre bon Capitaine, nous étions tous excités, aussi bien les passagers que les membres d'équipage.

Le bateau, en phase d'approche sur le sable flamboyant de ce pays lointain, avançait doucement, nous faisant bouger au rythme des remous des vagues. Heureusement que nous n'avions pas le mal de mer !

Agréablement surprise par le paysage alentour, Lyadrielle posait ses yeux sur chaque arbre, chaque étendue et chaque parcelle de terre ou de sable, s'imaginant déjà se balader et profiter de l'instant présent. Elle regarda les autres, se demandant ce qu'ils pensaient et sourit, contente d'être ici avec eux, comme la grande famille qu'ils étaient.

Lyadrielle : on est sensés être descendus du bateau non ? Et pourquoi dis-tu

Lyadrielle a écrit:

Le bateau, en phase d'approche sur le sable flamboyant de ce pays lointain, avançait doucement, nous faisant bouger au rythme des remous des vagues. Heureusement que nous n'avions pas le mal de mer !

alors qu'on est déjà sur la terre ferme ? x)
Sur ce, je continue !
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___Julie dévisageait pensivement Lyadrielle, et un sourire se peignit sur son visage. Elle ne connaissait que trop peu la femme qui se tenait devant elle, mais elle reconnut en son regard la lueur de curiosité conquérante qui l'avait elle-même toujours animée lors de chaque escale dans une contrée inconnue.

___Se félicitant d'avoir laissé sa lourde veste de commandant dans sa cabine, elle leva les yeux vers les feuilles larges et plates des palmiers. Tildu la réveilla de sa torpeur en lui demandant une nouvelle fois sur quel nuage elle était partie. "- Trop loin. Là-bas. Ici. Oui, c'est merveilleux, Mathilde. Juste... magnifique."
___Elle prit sa main, et les deux jeunes amies commencèrent à marcher au milieu des arbres, suivies de leurs compagnons.

Devant eux, des ponceaux louvoyaient sur les étendues ocres plantées de baobab et d'arbres à l'écorce rougeoyante en direction de la courbe ondulante de l'horizon. S'aventurant sur une passerelle inégale, striée d'ombres végétales et fendue à certains endroits, leurs deux commandants suivaient leur sens, assaillies d'effluves sucrés et de sensations étranges. Juste derrière elles, Elshalan marchait d'un bon pas tandis que Zois'O, toujours perchée sur l'épaule de Julie, piaillait gaiement. Le joyeux cortège, essentiellement constitué de marins, poètes, rêveurs, et aventuriers, s'éloignait tranquillement sous les frondaisons tropicales. Et le soleil, souverain de ces terres, déposait sur eux ses reflets ambres, façon de leur accorder sa bénédiction.

Ils leur fallait, déjà, découvrir et apprendre, ailleurs, au son du didgeridoo.

Capitaine a écrit:

Anaël et Lyadrielle sur le point d’en venir aux mains.

XD, je suis profondément non-violent =D ! ... m'avez-vous déjà vu m'énerver ;-) ?

_____ En posant à nouveau les pieds sur la terre ferme, ce fut un peu comme si le sol s'était mis à tanguer. Anaël fut pris d'un vertige inouï qui manqua de lui faire perdre l'équilibre et il regarda ce continent d'un air interdit, lui qui n'avait connu que la mer pendant si longtemps... Cette odeur, ce soleil, ces végétaux enfin, ces grands espaces sur lesquels on pouvait marcher firent exploser sa liberté, jusque-là contenue dans un trop petit bâtiment. Il s'éloigna du groupe, à respirer à l'arrière cet air nouveau, cette intimité sublime et ce renouement avec la terre. Bientôt, il les rejoindrait.

Après long débat et soutien de nombreuses personnes (dont : Tildu, Fred, Lyadrielle, Zois'O, Whatsername) on décide donc qu'on continue à la troisième personne ! (du coup j'ai tout rangé et modifié, voilà)
Et j'avais oublié de dire la dernière fois : magnifique texte, Zois'O *-*
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Nous marchions maintenant au milieu des feuilles dorées, et cessâmes bientôt de parler. Nos discussions animées avaient laissé place à un silence opaque et stupéfait, devant la splendeur du spectacle qui s'offrait à nos yeux à chaque détour. Anaël était parti de son côté, explorer les alentours. Julie se pencha et ramassa un peu de terre rouge qu'elle fit couler entre ses doigts : elle était épaisse et lourde.

( bon du coup, j'ai pas tout compris mais je poste)
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Nous tentâmes tant bien que mal de nous frayer un chemin à travers cette végétation luxuriante en écartant les feuilles qui se dressaient sur le chemin. Tout le groupe observait en silence la nature sauvage.
Artiméus courait d'arbres en arbres se prenant Indiana Jones dans une de ses aventures. Il attrapa un gros fruit juteux à la branche d'un arbre et l'avala pour le recracher aussitôt en s'exclamant "- Pouah c'est dégueulasse". Les autres membres du groupe en extase devant la nature le fusillèrent du regard et continuèrent à s'enfoncer plus profondément dans la mer végétale. Artiméus retourna vers le groupe intrigué par la soudaine tension dans l'air.

Elisheba s'agenouilla et, à son tour, prit dans ses mains la terre rouge. Elle n'avait jamais vu une couleur aussi puissante. Mais elle ne s'émerveilla pas comme elle l'avait fait jusqu'à présent. La terre était bien plus chaude que ce qu'elle avait imaginé.

"- L'éruption est proche", déclara-t-elle en se relevant.

Un vent de panique s'empara d'elle. Elle n'eut plus du tout envie de chantonner. Ses yeux verts se posèrent sur chaque aventurier et elle espérait que personne ne verrait la lueur d'angoisse dans son regard. Alors, elle inspira calmement avant de conclure à voix haute :

"- Okay. C'est pas grave, on va bien trouver quelque chose pour échapper à ce truc ! Enfin... j'espère !"

_____L'ambiance était calme, l'humide atmosphère offrait une douce chaleur et la silhouette de l'arbre offrait une ombre rafraîchissante. Anaël avait profité pleinement de ces quelques pas dans la sérénité pour enfin rejoindre ses amis et camarades, ceux avec qui il avait tant partagé et devait être aussi enthousiastes que lui... Mais alors qu'il s'attendait à une euphorie générale, c'est une ambiance tendue qu'il rencontra en rejoignant le groupe, et il sentit immédiatement que quelque chose n'allait pas :

"- L'éruption est proche."

_____Encore totalement dans sa bulle, Anaël ne saisit pas la signification de cette annonce, pas plus que le vent de panique qui s'était emparé du groupe :

"- Qu'est-ce qu'il se passe ?"


Une éruption, comment ça une éruption, comment on peut savoir qu'il y aura une éruption ?

Spoiler:

"- La terre est chaude. Une éruption est proche.", lui répondit Elisheba.
"- Alors ne traînons pas !" répondit Anaël avec un sourire, bien que n'ayant pas compris comment ils pouvaient savoir cela.

Nous nous remîmes en marche et, bien que la menace juste découverte planât dans tous les esprits, nous ne pûmes retenir notre stupéfaction quand nous sortîmes de la forêt dans laquelle nous progressions depuis quelques minutes.

En face de nous, un immense volcan dominait de toute sa hauteur, sa couleur gris-rouge se détachant nettement sur le ciel bleu pur. La montagne semblait démesurée, comme une ancienne divinité venue sur terre pour trouver la paix et le repos. De fait, tout était calme autour du colosse.

Les pierre-cendres l'enveloppaient tel un linceul rouge dévalant ses flancs et rejoignant la forêt. Le géant de feu ressemblait à un vieux dragon dont les écailles luisaient au soleil. Un dragon fatigué, usé par le temps, qui, après toutes ces années à se contenter de laisser échapper le reste de sa vie par petites vapeurs de fumée, faisait subitement éclater sa fureur.

Petit Zois'O, se sentant peu concernée par le spectacle, admirait les Amarantes pointés se plaindre des touristes.
"- C'est vrai ça !" arguait celui qui, lui semblait-elle, était le plus rouge d'indignation. "- Ce n'est même pas la saison !
- Enfin Goers, objecta un autre oiseau à l'accent à couper un pigeon en deux, tu dis ça toutes les années.
- T'as rien à piailler, toi et ta face de rouge-gorge raté ..."

Suivant la dispute d'un point de vue extérieur, Zois'O choisi le pire moment pour intervenir d'un magnifiquement stupide :
"- Ça ressemble à quoi un rouge-gorge raté ?"

(Il est beau, ton texte, Elshalan...
Et merci pour l'interlude Zois'O <3)
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Nous entendîmes soudain des bruits de pas qui se rapprochaient de nous, interrompant Zois'O dans ses réflexions éthérées. Quatre hommes à la peau noire comme l'ébène et aux yeux brillants vinrent à notre rencontre. Il ne portaient qu'un pantalon de toile fine. Ils devaient sûrement avoir moins chaud que nous.

Julie s'avança vers l'un deux pour serrer sa main tendue.
"- Honorée de faire votre connaissance. Mon nom est Julie.
- Bienvenue, je suis Issa. Faîtes-vous partie du bateau qui vient d'arriver ?
- Oui, exactement. Nous venons à peine d'explorer les environs."

Elisheba s'approcha à son tour et désigna le volcan :
"- Dîtes-moi, ne sentez-vous pas quelque chose d'étrange dans l'air ?"

Issa regarda un temps la silhouette du cratère qui se découpait dans le bleu du ciel, puis posa ses yeux sur la jeune fille :
"- Ça fait des jours et des nuits que le temps est lourd comme ça. Je sais ce que vous pensez. Vous sentez qu'une éruption va bientôt avoir lieu. C'est ce que le Sage du village prédit depuis neuf saisons des pluies. Mais nous ne savons pas quand ça aura lieu. Peut-être demain. Peut-être dans un millénaire. Nous ne nous en préoccupons plus."

Les paroles d'Issa, loin de nous remonter le moral, nous firent tout de même oublier le ciel pour regarder de plus près le paysage qui nous entourait.

"- Mais dites-moi, cher voyageurs," reprit Issa, "ne voudriez-vous pas nous suivre, pour que nous vous fassions découvrir les richesses de notre village et de ses alentours ?"

Artimeus le regarda, un ample sourire se dessinant sur ses lèvres :

"- Ce serait avec grand plaisir !"

Ils reprirent donc leur marche, suivant Issa et ses compagnons, sur la terre sèche et chaude.

Nous reprîmes donc notre marche, suivant Issa et ses compagnons sur des chemins évanescents, se distinguant à peine dans le paysage. Nous cheminâmes au pied du volcan, à la lisière de la forêt, sans trop y pénétrer, mais sans trop s'y éloigner.
"- La végétation est moins importante ici, elle permet de marcher plus facilement," leur expliqua Issa. "Les pentes du volcan sont dénudées de toute flore, mais les roches y sont extrêmement dures et chaudes, surtout un jour comme celui-ci, où le soleil les frappe de toute sa puissance. Et progresser au coeur de la forêt, c'est se fatiguer pour rien : le passage y est difficile, car il faut se frayer un chemin à travers la verdure à coups de machette, et la progression est fortement ralentie. Nos ancêtres ont tracé des chemins à travers les plantes, mais le Sage a refusé que nous les utilisions pour vous amener au village. Il dit que ces chemins sont trop importants pour qu'on les dévoile aux premiers étrangers venus.
- Depuis combien de temps personne n'est venu vous voir ?", demanda Julie en comprenant le sous-entendu.
"- Trop longtemps. Le Sage vous en parlera."


Merci Julie <3

Dans le ciel, le soleil doré poursuivait sa course. Suivant un tracé défini il y a des millénaires par les divinités, il déclinait doucement. Ses rayons s’étalaient sur la terre, la couvrant de feu et d’étoile, enflammant le ciel et l’horizon d’une couleur amoureuse.
La ligne de feu s’embrasait plus intensément au fur et à mesure que le soleil se rapprochait de la Terre. Un vent chaud leur secoua les cheveux et sécha les larmes que la splendeur du soleil couchant faisait naître dans leurs yeux. Le petit groupe s’était arrêté pour la contempler et s’y brûler le regard. L’air s’était teinté d’orange.
« La déesse-mère traverse le ciel la journée ; le soir elle s’engouffre dans les contrées de l’ombre. C’est pendant son passage d’un monde à l’autre que nous discernons l’éclat des feux de l’enfer. » expliqua Issa, heureux de partager cet instant hors du temps.

C’est alors qu’ils aperçurent dans la lumière du soir, niché au milieu d’une terre aride, brave et solitaire, un village fabuleux.

Dans un pays lointain percé par la montagne, dans un monde inconnu où s'endort le soleil, dans la ville incongrue où l'ondée rend conseil est un rêve incertain que la brise accompagne... s'y trouve un court chemin menant à la campagne, une belle avenue tapissée de vermeil, un flux discontinu qui défie le sommeil par des jeux enfantins dont le rire s'éloigne...

Le village était magnifique : teinté de dix mille couleurs et bercé de douces musiques, il semblait vivre, ô doux bonheur, l'ambiance y était fantastique !

Nous entrâmes dans le village, le regard émerveillé. Nul n'osait dire quelque chose, de peur de casser cette si belle image. Ce devait être un jour de fête dans leurs traditions, car les villageois dansaient, chanter, riaient, buvaient et dansaient, à l'écoute de la musique qui se jouaient sur la grande place, par un petit groupe qui savait visiblement mettre l'ambiance. Comme dans toutes les fêtes, les enfants jouaient entre eux ou se disputaient, harcelaient leurs parents pour s'éloigner ou aller se coucher moins tôt... Mis à l'aise par tous ces visages souriant, nous nous sentîmes presque comme chez nous, comme si ce n'était pas la première fois que nous pénétrions ici. Nous nous mêlèrent aux chaleureux villageois tout en observant comme cet endroit était simple, quoique magnifique, et peut être même magique.

Mmmh, je suis pas très fière ce texte...Mais bon, comme Tildu me l'a demandé :p

Oui, c'était ici que nous devions être, nous le savions, nous le sentions jusque dans l'intérieur de nos âmes... oublié le long et éprouvant voyage, oubliée la peur du volcan, ne reste plus que ce si beau rivage et toutes les merveilles de l'instant...

Que l'envie de se joindre à ces danses, à ses rires, à cette joie, était puissante ! Comme les anciens mages envoûtaient les peuples pour en faire leurs esclaves, cette ambiance planait à la limite du surnaturel et nous poussait irrésistiblement à nous lancer dans cette fête irréelle.

- Ulysse était attaché, lui, pour écouter les sirènes... murmura Anaël d'un ton absent.
Mais personne ne semblait l'entendre. La fascination des premiers instants se muait de plus en plus en un besoin de plus en plus irrépressible de danser sur les rythmes puissants des tambours. Et certains commençaient à y céder : Zois'o pépillait en faisant des loopings entre les danseurs, Lyadrielle ondulait doucement sur les basses rythmées des musiciens, et Artiméus se laissait entraîner par deux jeunes filles sans opposer d'autre résistance qu'un sourire rêveur

- Pourquoi cette fête ? demanda Julie à Issa, en fournissant un énorme effort pour se détourner de la scène
- Les miens apaisent l'esprit du Mungu Wa Moto, le dieu du volcan. C'est une tradition qui a toujours tenue éloignée la fureur ardente de l'esprit de la montagne. Ce n'est pas le genre de choses auxquelles vous êtes prêt à faire face... EH ! STOP ! cria-t-il soudain.
Julie, se retournant, vit que ses amis avaient fini par s'insérer dans la fête des villageois.
- Il faut les récupérer ! C'est dangereux ! dit Issa à la jeune fille
Bien que celle-ci ne croie aucunement à la magie, à la sorcellerie ou aux envoûtements, elle obéit à Issa.
- Elshalan ! Aide-moi à les sortir de là !
Le jeune homme, qui était resté statique et dont la mâchoire serrée démontrait un formidable effort de volonté pour ne pas céder, secoua la tête et entreprit, avec Julie et Issa, d'attraper leurs amis et de les amener dans une cabane un peu en retrait. Bien que certains durent être entraînés par la force, le petit groupe finit par être réuni dans la petite hutte.

- Ne bougez pas, je vais chercher le sage, leur ordonna Issa, alors que chacun semblait doucement émerger de ce rêve éveillé.

Julie avait regardé avec des yeux ébahis le tourbillon qui s'était déjà envolé en-dehors de la pièce exiguë. Un peu éberluée, elle vit Tildu la secouer doucement par la main et se lança à la poursuite du Sage.

Aliou guida la troupe en évitant soigneusement la place du village. Il nous mena jusqu'à une grande maison ronde en torchis qui était la sienne, et nous fit signe d'entrer.

Un peu hésitants, nous entrâmes un à un dans la Case du Sage : il y faisait sombre ; la chaleur étouffante nous surprit ; et nos yeux prirent du temps à s'habituer à l'obscurité ambiante.

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ENDED! *trop fière* (bon en même temps c'était facile)
L'histoire va continuer différemment, sur un autre sujet qui sera mis en lien ici, et en attendant vous pouvez toujours réagir ici mais pas continuer l'action, bien entendu =)

Yeah, tu as même créer un nouveau membre pour faire le sage ? Mais c'est trop fort =D
Bon, fin un peu brutale : j'aurais préféré décrire un petit peu plus la fête mais quelqu'un a lâchement verrouillé le sujet pour ne pas que je puisse répondre >_<"
Enfin bon, vivement la suite ;-)

OK, ça marche =D
(Ah ouais, je vois, c'est un mec qui s'est inscrit et a obtenu le rang de sage du village sans faire sa présentation =D !!) Bref, vivement la teuf ;-)

Je crois qu'il faut attendre que notre bon capitaine ne revienne de son expédition hasardeuse et oh combien importante dans les îles Maldives (:pas vrai:) ^^"

Ha, ces iles condamnées à disparaître ?
sympa comme voyage o :