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 Thème du 5 juin au 1er juillet

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Quelle est votre participation préférée ?
Texte I : "Help" par Artimeus
Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_lcap33%Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_rcap
 33% [ 6 ]
Texte II : "J-27" par Elshalan
Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_lcap39%Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_rcap
 39% [ 7 ]
Texte III : "Rêves d'une naufragée" par Elisheba
Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_lcap11%Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_rcap
 11% [ 2 ]
Texte IV : "Envie d'évasion" par MelleFredoune
Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_lcap17%Thème du 5 juin au 1er juillet I_vote_rcap
 17% [ 3 ]
Total des votes : 18
 
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MessageSujet: Thème du 5 juin au 1er juillet   Thème du 5 juin au 1er juillet Icon_minitime1Mar 5 Juin - 22:29




Thème du 05/06/12 au 01/07/12




Bonjour à tous !

Arrivés sur ces terres inconnues, où la chaleur et les odeurs enivrent nos sens, on se sent l'âme d'écrivain et d'aventurier à la fois, et pour cela, pourquoi pas un nouveau thème pour le Casino ?

"Vous êtes tout seul sur une île déserte. Que faites-vous?"

Thème simple, assez banal me direz vous, mais qui ouvre des tas de possibilités... J'attends de vous de l'imagination, (pas de copie mot à mot de Robinson Crusoé), je veux sentir vos impressions, vos sentiments, votre entourage. Et sortez l'âme d'aventurier qui est en vous.

Alors, comme d'habitude, je vous laisse un temps pour vous inscrire, jusqu'au 10 juin , puis vous m'enverrez vos (chefs d')oeuvres par mp jusqu'au 24 juin, et nous pourrons donc voter à des textes qui seront donnés de façon anonyme jusqu'au 1 juillet !

Bonne chance à vous !





Dernière édition par Capitaine le Mar 4 Sep - 19:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Thème du 5 juin au 1er juillet   Thème du 5 juin au 1er juillet Icon_minitime1Mar 12 Juin - 10:02




Thème du 05/06/12 au 01/07/12




Avec un peu de retard,

je clos les inscriptions pour le thème de ce mois !
Je voulais premièrement faire une limite de mots, mais je suis gentille, et laisse libre cours à votre imagination. Alors à vos plumes, et n'oubliez pas de m'envoyer vos écrits avant le 24 juin.

Et encore bonne chance !

Les inscrits sont :

-Artimeus
-Elisheba
-MelleFredoune
-Elshalan

(Si vous avez oublié de vous inscrire mais que le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à m'envoyer un MP, je suis sur que je pourrais faire quelque chose !)




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MessageSujet: Re: Thème du 5 juin au 1er juillet   Thème du 5 juin au 1er juillet Icon_minitime1Lun 25 Juin - 18:06

Voici les tant attendus textes ! Bonne lecture !


Texte nº1 : "Help" par Artimeus


C’est fout ce qu’on peut s’ennuyer tout seul sur une île déserte. C’est vrai j’étais content au début, les palmiers, la plage tout comme une carte postale sans les pixels bien sûr. Et puis il faisait chaud, c’était agréable. Mais après j’ai compris que ce n’était agréable que parce que c’était « l’hiver » là bas si on peut nommer hiver une saison ou il fait trente degrés à l’ombre….

Après avoir barboter dans l’eau et m’être fait piquer par une méduse, je me suis dit que j’allais trouver d’autres activités. Alors j’ai fait du tennis. Mais déjà sans adversaire c’est moyen, après sans raquette ça aidait pas. Peut être encore qu’avec une balle cela aurait était bien mais là….
J’aurais bien fait du volley mais incontestablement cela n’aurait pas plu à Wilson.
Puis j’ai essayé de faire du foot avec une noix de coco mais mon pied enflé est encore là pour témoigner que ce n’était décidément pas une bonne idée. Alors j’ai abandonné l’idée de faire du sport, à la base moi mon truc c’est le hockey sur glace alors forcément c’est pas pratique ici.

Mais j’aurais eu beau tenté toutes les autres activités possibles, on s’ennuie tout seul sur une île déserte…
Si encore j’avais su j’aurais ramené des Dvds. Et une télévision bien sûr. Mais non il n’y a rien du tout.
Et puis on croit que c’est facile de survivre. Mais sans supermarché et sans femme la cuisine ça devient bien plus compliqué. Il n’y a strictement rien sur cette île déserte, pas de boulangerie, pas de boucherie, pas de salon de coiffure, pas de cinéma : c’est pire que la campagne. Je fais comment moi ?

Je commence vraiment, vraiment à trouver le temps lourd bon c’est sûr il y a des avantages, pas d’horaire à respecter, pas de contrôle fiscal, pas de voisin râleur, pas de gamin chiant mais bon… quand je pense à tous les trucs que j’ai manqué : la suite de toutes mes séries préférées, la fin de certains films et livres et tout ce qui s’est passé depuis si longtemps.


Enfin bref, s’il vous plaît, c’est vrai qu’était sympa au début cette idée de m’offrir des vacances tout seul sur île déserte. Mais 10 ans c’est un peu excessif, non ?
Je sais que j’ai pas toujours était cool avec vous mais je vous en supplie, venez me chercher !


· · ·

Texte nº2 : "J-27" par Elshalan



Jour 5 : J'ai enfin réussi à éponger mon carnet. Je peux vous dire qu'avec l'eau de mer, le sel s'imprègne dans les pages, et c'est dur de le faire partir. Et le stylo que j'ai prouve que Bic fait vraiment des stylos ultra-résistants.

Bon, résumons : je m'appelle Alex Kadron, je viens du Minnesota, j'ai 27 ans. Si vous lisez ce carnet... Non, c'est trop cliché comme phrase. Quand je lisais des livres qui commençaient comme ça, je trouvais ça ridicule. Bon. Vous savez les choses les plus importantes. Le reste, mes parents, ma famille, mes amis, mes amours, ça ne vous concerne absolument pas. Ceux qui comptent savent déjà tout ce que j'avais à leur dire ( je suis pas du genre à tout garder pour moi ( pas bête, la guêpe !)).

Je suis tombé du bateau de croisière de Buena Vista à minuit trente-quatre. Quand je rentrerai ( car je compte rentrer ), je leur colle le procès du siècle pour l'absence de barrières sur le pont inférieur.

J'ai dérivé pendant environ deux jours, et j'ai échoué sur cette plage en état d'hypothermie sévère ( j'ai perdu deux orteils ), totalement déshydraté. Mais j'ai trouvé une source à à peine 30 mètres ( chanceux, hein ? ), et un espèce de petit arbre avec des baies violettes. Rien à foutre que ça soit toxique : j'ai tout mangé.

Ça fait donc trois jours que je suis là, soit cinq depuis que je suis tombé. J'étais avec des gens sur le bateau, donc je pense qu'ils enverront des secours. Je m'accroche à cette pensée.

Mes poches ne contenaient pas grand-chose : ce carnet, ce stylo, mon portable ( vous imaginez bien que l'eau de mer n'est pas vraiment sa meilleure amie ), mon trousseau de clefs, un briquet à moitié vide et mon badge d'accès à ma chambre, sur le bateau. Rien de bien utile, en somme.


Jour 8 : J'ai fait tout ce à quoi j'ai pu penser pour montrer ma position : message en pierres sur la plage, grands feux avec des palmiers... Pas un avion n'est passé, et personne ne regarde les photos satellites de bout de caillou comme celui-ci.

J'ai fait le tour de mon îlot ( je l'ai appelé Espérancia ) : il fait 145 mètres-pas ( des mètres mesurés avec de grandes enjambées. Vous pensez que j'ai un mètre-ruban sur moi ? ) de large pour 751 de long. Pas un seul caillou plus grand que mon T-shirt, et ils sont tous sur la plage. Pas une seule source : je me suis rendu compte que ce que je prenais pour une source n'était en fait qu'une flaque, qui se vide à vue d'œil. Je n'ai aucun autre moyen de boire.
Ces étranges buissons couverts de baies violettes sont très présents, mais si je n'ai pas d'eau, je ne vais pas durer longtemps.


Jour 12 : J'ai découvert que le centre de l'ilot semblait être fait dans une sorte d'argile, plutôt que le sable de la plage. Mais, sans eau, elle est aussi dure que du béton. Je ne sais pas si ça va me servir.


Jour 14 : J'ai décidé de construire une tour en découpant des blocs d'argile avec des cailloux. J'ai passé deux jours à en tailler une dizaine, qui sont devenus suffisamment tranchants. Ils devraient couper l'argile. Toujours pas de secours, et la flaque n'est pleine qu'à un tiers. J'ai bien essayé de bricoler un système pour faire évaporer de l'eau de mer, mais ça n'a pas marché. Et l'eau salée est imbuvable.
Toujours pas de secours.


Jour 17 : Ma tour avance bien. Elle fait 12 mètres de haut, à peu près. Mais mes cailloux sont tous brisés, et je n'ai pas le temps d'en tailler d'autre : plus qu'un quart d'eau dans la flaque. Je vais creuser avec des cailloux non-taillés.


Jour 20 : Toujours pas de secours. Ces baies violettes me sont devenus détestables. L'eau de la flaque est quasiment épuisée. Ma tour fait environ 17 mètres de haut. Personne ne l'a vu. Je n'ai même pas été survolé par un seul avion. Que font ces putains de secours ?!?


Jour 23 : Plus d'eau.


Jour 24 : Ma tour fait 19 mètres de haut. C'est mon seul espoir. Je le sais Je vais continuer à construire. Pas d'eau sur cette putain d'île. Plus de cailloux de la bonne taille. Vais creuser avec mes mains. Commence à avoir des hallucinations


Jour 25 : soif. J'ai soif. Mes doigts : en sang. Eau : plus. Soif. Tour : 21m.


Jour 26 : Soif donne hallu. Entends des choses.
***********Vois des choses. Eau de mer fait vomir : après, encore plus soif.
Continuer à faire la tour ! Dieu le veut.
Me l'a dit.
*******Il va me sauver, si tour est haute. Tour : 22m.


Jour 27 : vais grimper la tour... Dieu l'à dit...
******eau en haut. Tour pour
************boire... peux
plus écrire : ********doigts cassés...
*****Eau en haut...
Personne vient... ******je vous hais ! Dieu m'aime.
*******Dieu en haut...
Tour haute... suis... vais
********grimper...***********suis bon
*****maçon... tour haute...
Encre stylo : vomi. Pas
*******boire... Sang : pas boire... pas bien. Dieu veut pas...
EAU EN HAUT..**********VAIS GRIMPER...
*******DIEU EN HAUT...
DIEU ME VOILA


· · ·

Texte nº3 : "Rêve d’une naufragée" par Elisheba



L’île déserte. Un endroit qui peuplait mes rêves depuis des années. Depuis ma plus tendre enfance j’avais rêvé d’être une naufragée, une héroïne de romans, comme Robinson Crusoé ; j’avais rêvé d’un événement qui étancherait ma soif d’indépendance et d’aventure. Mais jamais je n’aurais pensé que ce rêve tournerait au cauchemar.
En effet, cela faisait des heures que j’étais coincée ici, sur une pauvre petite île paumée, assise sur le sable face à l’aurore qui emplissait le lieu de couleurs chatoyantes. Et comme si ce n’était pas assez, j’avais un effroyable mal de ventre dû au choc du naufrage auquel j’avais réussi à échapper, devenant la seule et unique survivante… ou alors était-ce parce que j’avais faim ? J’avais aussi très froid et ma robe trempée qui me collait à la peau me procurait un contact désagréable. J’avais perdu mon téléphone ; à l’heure qu’il est, il avait dû couler au fin fond de la mer ! En définitive, je ne possédais plus rien. Et je n’étais plus rien.
Je me sentais comme une enfant qui avait besoin qu’on la serre dans ses bras. J’avais trouvé un peu de réconfort auprès du sable tiède que je faisais glisser entre mes doigts en murmurant sans cesse :
-Comment je vais faire maintenant ?
Je m’allongeai sur le sable et fermai les yeux. Le bruit de la mer ne suffisait plus à me bercer.
-Allez ! dit une petite voix dans ma tête. Ressaisis-toi et va explorer ! Tu as une bonne occasion de vivre quelque chose d’hors du commun, de génial ! N’est-ce pas ce que tu as toujours désiré ?
Le sentiment de panique en moi s’évanouit pour laisser place à la détermination. J’étais soudain persuadée que j’allais m’en sortir ; c’était déjà une bonne chose ! Et puis, il fallait être optimiste: je pouvais faire ce que je veux, dire ce que je veux, penser ce que je veux et faire plein de découvertes qui alimenteraient certainement mon prochain roman !
Alors, animée d’une force nouvelle, je me mis à marcher le long de la plage pour atteindre la forêt luxuriante qui la jouxtait. Je me sentais étrangement bien ici, comme si j’étais chez moi. Comme si j’étais déjà venue sur cette île il y a des années et que je revenais maintenant à mes racines. La petite bise salée qui venait de la mer caressait mon visage, frôlait mes épaules, mes bras, mes mains. Je me sentais libre. Libre comme je ne l’avais encore jamais été.
La forêt m’accueillit sous le ciel vert que composaient les feuilles. Le bruissement de mes pas sur l’humus qui tapissait le sol me rassurait et m’encourageait à avancer. Jamais je n’avais été en aussi belle harmonie avec la nature. Je me sentais petite face à ces arbres géants qui semblaient me protéger et me regarder, comme des milliers d’aïeuls qui gardaient un œil bienveillant sur moi. J’avançais au milieu d’eux et repérai même quelques fruits plus bizarres les uns que les autres que je pourrai peut-être manger plus tard, ainsi que du bois qui serait utile pour faire un feu ou construire un abri. Je mémorisais sans problème mon chemin et étais certaine que je ne me perdrai pas. Cela semblait être vrai car je marchais avec une assurance que je ne me connaissais pas à la recherche de quelque chose d’intéressant qui pourrait m’aider à survivre pendant mon séjour ici (que je devinais extrêmement long).
Après quelques minutes de marche, je me rendis compte que les arbres avaient changé. Ils semblaient plus vivants mais aussi plus oppressants. Mon malaise ne faisait que grandir à chacun de mes pas. Moi qui n’avais presque jamais été seule, ma solitude commençait sérieusement à me peser. Pourtant, il me semblait que j’étais observée, que les arbres me chuchotaient des choses. J’accélérai le pas. Les chuchotements devinrent de plus en plus clairs : « I can’t see you… I can’t hear you… Do you exist ? ».
-Non, tentai-je de me persuader. Je n’ai rien entendu… C’est juste mon imagination !
Mais à nouveau, j’entendis : « I can’t feel you… I can’t touch you… Do you still exist ? ». Si j’existais? Je commençais vraiment à me le demander. Est-ce que j’étais vraiment perdue sur cette île ? Est-ce que tout cela n’était pas le fruit d’une mauvaise plaisanterie ? Tout en me questionnant sur la nature de mon naufrage, je tentai en vain de ne pas faire attention à toutes ces voix bizarres que j’entendais.
-Ce n’est rien, murmurai-je d’une voix à peine audible. Je dois continuer à chercher à manger… et de l’eau peut-être aussi… et un abri pour la nuit et…
Je fus interrompue par un nouveau chuchotement : « I can’t taste you… I can’t think of you… Do we exist at all ? ». Je sentis l’angoisse qui montait à l’intérieur de moi. Cette désagréable sensation grimpait le long de mon corps, comme un serpent venimeux qui venait m’empoisonner l’âme. Je ne pouvais pas en supporter plus ; il me fallait vite m’éloigner. Il fallait aussi que je récupère la nourriture que j’avais vue quelques minutes plus tôt puis retourner à la plage, là où j’étais sûre que rien ne m’arriverait ! Je me mis à courir. Je glissais et trébuchais mais ça m’était égal; j’avais trop peur pour rester ici. Pendant ma course effrénée, je ne fis plus attention à rien. Ni au jour qui s’était enfin complètement levé, ni au chant majestueux des oiseaux multicolores qui sautillaient gaiement sur les branches des arbres, ni à aucune autre chose. Le paysage devenait flou, jusqu’à s’évanouir devant moi. Puis ce fut le noir total.
C’est une voix qui me ramena à moi. Une voix chaleureuse et familière ; la voix d’une amie très proche qui appelait mon nom. J’ouvris les yeux. J’étais allongée sur l’herbe, dans le parc de ma ville. Aurélie me regardait. Elle était assise à côté de moi. Il y avait d’autres amis aussi, qui étaient assis pas loin et qui discutaient.
-Ah, ben enfin ! me dit-elle en souriant. Tu t’es endormie, on a essayé plusieurs fois de te réveiller. Tu rêvais, je crois. Tu parlais dans ton sommeil.
-Oui, j’ai rêvé, répondis-je avec un sourire et en me relevant. L’île déserte… ce n’était qu’un rêve !

· · ·


Texte nº4 : "Envie d'évasion" par MelleFredoune


Puis un jour, tandis que j’essayais de connaître les quatre coins de cette île, je me suis arrêtée. Enfin je me suis posée. Je découvrais enfin réellement le paysage, sans ne faire que chercher de la nourriture, appuyée contre le tronc de ce grand baobab. C’était beau. Je n’avais même jamais rien vu d’aussi beau. Cette île avait été désertée par les humains, comme en témoignaient les cases vides, mais était malgré tout peuplé de beaux oiseaux et d’animaux de la savane. Quel spectacle que de voir un éléphant ou une girafe traverser les hautes herbes au coucher de soleil ! Ce dernier était rouge orangé, comme celui dont j’avais tant rêvé. En effet, il me faisait fortement penser à celui du Roi Lion, au début, quand on entend le début de cette chanson épique, que je ne pus m’empêcher de fredonner. « Wayababitubadadaba .... C’est l’histoire de la vie ! » (Oui, bon, vous voyez, hein ! Désolée, je ne parle pas africain couramment...). Cela me fit sourire, puis me rappela ma famille, mes amis, qui ne savaient où je me trouvais. En effet, assoiffée d’aventure, j’étais partie sans prévenir, après avoir acheté un catamaran, sans que personne ne le sache, que j’avais fièrement baptisé « My little TARDIS ». C’est ainsi que, voulant rejoindre l’Inde, je me suis retrouvée sur cette île (autant ne pas vous cacher que je me suis sentie comme Christophe Colomb qui avait découvert l’Amérique...même s’il est vrai que ce petit paradis était minuscule comparé à ce grand continent !). Cela faisait approximativement treize jours que j’errais sans m’arrêter, sans savoir où j’allais. En trouvant ce baobab, j’ai enfin trouvé ce que je cherchais, ce dont j’avais besoin. Je voulais simplement pouvoir respirer, m’apaiser, m’arrêter, vider mes pensées de tous ces problèmes pour les remplir d’images nouvelles, de beaux paysages, d’une beauté naturelle. Je voulais simplement pour voyager, trouver un endroit où je pourrais m’inspirer, pour pouvoir raconter de belles histoires aux autres mais surtout, aussi égoïste que cela puisse-t-il paraître, à moi-même. Je voulais trouver cet endroit dont j’avais toujours rêvé, sans jamais avoir su ce à quoi il ressemblait. Puis finalement, j’y suis allée. J’étais heureuse. Je suis bel et bien retourné chez moi quelques temps plus tard, mais mes ces aventures, Ô si belles aventures, resteront dans ma mémoire. Parce que, je ne sais pas vous, mais je trouve qu’il est compliqué d’oublier des animaux de la savane qu’on a suivi pendant plusieurs jours, des oiseaux, qui étaient si colorés et qui volaient, volaient, volaient, si haut... ces tiges d’herbes qui font penser à de la paille... Tout un paysage que j’avais pu admirer pour la première fois dans un beau Walt Disney. Manquait plus que Simba dans cette belle image, c’aurait été plus que parfait !





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MessageSujet: Re: Thème du 5 juin au 1er juillet   Thème du 5 juin au 1er juillet Icon_minitime1Mar 4 Sep - 21:03

Thème du 5 juin au 1er juillet Captur10
Par MelleFredoune. Merci à elle.
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MessageSujet: Re: Thème du 5 juin au 1er juillet   Thème du 5 juin au 1er juillet Icon_minitime1

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