Strawberry Switch

@ Antigone:
Elisheba dit :

Citation :

Je n'avais qu'une envie: retrouver cette Elise qui m'agaçait sérieusement et tous les faire taire une bonne fois pour toutes!

je pense que c'est une des raisons ^^

Salut tout le monde ! Je débarque après pas mal d'absence, j'étais à fond dans mes révisions d'oral de français et de TPE... Sorry !

Bref, si j'ai bien compris, avant qu'elle ne parle à Aymeric dans la cafèt', elle voit Nathan dans les couloirs et lui parle d'Elise, c'est ça ?

ouais, mais le truc c'est que plusieurs texte parlant de Nathan à la cafet' ont été écrit...

Quelques minutes après, je me baladai dans les couloirs dans l'espérance d'apaiser mes peines et ma mauvaise humeur. Ma vie sociale tournait en fiasco. J'aimerais bien revenir en arrière, au moment où j'ai croisé Elise. Je l'aurais ignorée et rien de tout cela ne se serait passé. Je ne cessais de penser à elle, à tout ce qu'elle m'avait fait endurer depuis notre première rencontre, à toutes les nuits blanches que j'avais passé à cause du pauvre petit bout de papier qu'elle m'avait donné.
Soudain, j'aperçus une silhouette familière près de la cage d'escalier. C'était Nathan. Celui-ci m'ignora complètement mais je le rattrapai avant de lui dire d'une voix nerveuse:
-Eh, toi! Je voulais justement te parler!!

Voilà, c'est un peu maladroit mais j'espère que ça nous aidera à reprendre l'histoire

Il me regarda d'un air hautain. Mais comment pouvait-il se permettre ça ? Quelques jours plus tôt, jamais il ne s'y serait essayé... Cependant justement, durant ces quelques jours j'ai moi aussi perdu mon autorité en tant que fille super-populaire...
Je secoue la tête pour sortir de mes pensées :
- Tu peux me dire ce qui se passe là ? Pourquoi tout le monde est si désagréable tout à coup ? Qu'est-ce que j'ai fais moi ? Qu'est-ce que je leur ai fait ?
Je me rendis compte trop tard que ma voix prenait un accent plutôt plaintif. Je repris, plus assurée et d'un ton féroce :
- Bon tu vas me répondre oui ?!
Tout ce que j'obtins fut un petit sourire mielleux : il se délectait indéniablement de sa position, pour une fois, supérieure à la mienne.
- Mais pour qui tu te prends à la fin ?!!
Ces yeux croisèrent les miens, j'y lus un regard chargé de haine, pourtant il s'exclama tranquillement :
- Je me prends pour ce que je suis Edwige, pour ce que je suis vraiment et pas pour ce que l'on pense de moi.

J'espère qu'on arrivera à remettre cette histoire en marche ! :). Allez, on se motive ;P.

Je le regardai d'un air étonné. Peut-être que je l'avais mal jugé, finalement. Peut-être qu'on s'était tous trompés sur son compte.
-Oh mon Dieu... murmurai-je alors.
Il ne détacha pas son regard du mien. Je me sentis toute petite par rapport à lui. Je lui empoignai brusquement les épaules avant de m'écrier:
-Oh non, Nathan! Pas toi, non! Tu ne vas pas t'y mettre aussi!! Je t'en prie, reprends-toi! C'est à cause d'Elise que tu es comme ça! C'est elle qui t'a transformé. Elle vous a tous rendus fous et vous a tous ligués contre moi!!!
Je sentis son regard moqueur sur moi. Je ne me rendais pas compte à quel point j'étais ridicule, à le supplier comme ça. Peut-être que c'était moi qui étais devenue folle, finalement.

Oh punaise, Lyiana! Merci d'aider à continuer l'histoire parce que là c'était vraiment mort! ;D

Il se dégagea de mes mains, secouant ses épaules que j'étais sur le point de lacérer. Si j'en avais eu la force, je l'aurais secoué à l'en faire tomber, mais devant pareil carrure, je n'étais pas de taille. Il lâcha un soupir de résignation puis se décida à nouveau de parler :
- Je ne peux rien faire pour toi, et même si je le pouvais, je ne le ferais pas : tu me dégoutes Ed', tu me dégoutes c'est tout.
Je ne relevai pas le fait qu'il m'ait appelée par mon surnom, j'étais trop abasourdie.
Il avait dit ça le plus simplement possible... Comme si c'était une chose que j'étais censée savoir. Mon sang se glaça : et si tout le monde pensait comme lui ?! Terrorisée à cette idée, je le regardai à nouveau, mais je n'arrivais plus soutenir son regard.
Il se redressa fièrement et partit en direction de sa prochaine salle de cours, me laissant seule au milieu du couloir bondé.
Le regard lourd de reproches des autres élèves me transperça de plein fouet. Tous avaient été témoin de cette scène dont j'étais peu fière...
Je ne savais plus où me mettre, je m'étais humiliée en public en suppliant ainsi Nathan et j'avais terni - si ce n'était pas déjà fait - ma réputation pour de bon.

Oui !
Mais on ne va quand même pas continuer cette histoire juste toutes les 2 (?) ! Personne ne veut continuer ?

Je ne dormis pas, la nuit d'après. J'avais trop honte de moi et mon orgueil était blessé.
Ce fut avec des cernes sous les yeux que je retournai en cours le lendemain. Manque de chance, c'était aussi le jour de la fête d'Aymeric. Les gens se retournaient sur mon passage lorsqu'ils me voyaient; je crois que je n'avais jamais été au bahut avec une mine aussi mauvaise. Je me dirigeai lentement vers ma salle de cours lorsque je stoppai net.
Là, devant moi, se tenait Elise. Elle me regardait avec un air satisfait et un sourire narquois barrait son visage.
Je dus me frotter les yeux pour réaliser qu'elle était là. Mais je ne rêvais pas, non... C'était elle! Elle était revenue!!!!
Avec rage, je courus vers elle.

Je sais pas!!! Je crois que les autres dorment... Il va falloir qu'on continue à deux, pour un petit moment...

J'étais en vacances Donc pas de souci, je reviens ^^

-Tu vas tout de suite m'expliquer ce qu'il se passe dans ce bahut!
Ma voie avait fusée dans le couloir et plusieurs visages d'élèves s'étaient tournés vers nous. Petit à petit le silence se fit, l'attention portée sur nos deux personnes.
- Edwige, tu es si... faible.
Elise pencha la tête sur le côté en disant cela, me dévisageant d'un air si innocent que cela me rendit folle de rage.
- C'est tellement facile de retourner les gens contre toi, de leur prouver que tu n'es pas celle que tu prétend, que tu es juste une pimbêche superficielle qui se croit tout permis. Tout le monde t'aime tellement qu'ils en viennent à te détester, à t'envier. La jalousie est sans cesse autour de toi, elle a fini par ronger chacune de tes connaissances. Le vent a tourné, c'est maintenant à moi de prendre la plus belle part du gâteau.
Ses mots me transpercèrent avec une violence inouïe, me laissant clouée sur place. Il avait suffit d'une seule semaine pour qu'elle retourne le moindre élève contre moi.
-Tu ne vas quand même pas croire que c'est aussi facile de s’immiscer dans le clan le plus selectif, juste parce que tu manies les mots mieux que d'autres, que tu sais mieux les manipuler?
Sa tête bascula soudainement en arrière en même tant qu'un rire sonnant sortit de sa gorge. Elle trouvait sans doute la situation plaisante à ses yeux. Puis d'un coup elle reprit son sérieux, s'approcha de moi jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle sur ma gorge et chuchota :
- En attendant, c'est moi qui vais à la fête d'Aymeric. Il est très content que je lui ai présenté Charlotte, je crois qu'il son fait pour être ensemble...
Sur ces paroles, elle fit volte face et s'éloigna, tandis que je bouillais de rage mais aussi de tristesse. Me retournant, j'aperçus une multitude de visages qui tentait de percer mes émotions, et je ne pus m'empêcher de leur crier ma douleur :
-Vous n'êtes que des suiveurs! Des moutons! Ne comptez pas sur moi pour tenter de vous sortir de là lorsque vous vous rendrez compte que c'est une garce !
Bien décidée à rester forte, je me persuada de ne pas fondre en larme et de rejoindre dignement ma salle de cours pour passer une journée qui devrait paraître tout à fait normale, même si c'était loin d'en être le cas.

Une seule chose s'imposa alors à moi, telle une évidence : il fallait que j'arrête cette fille!

j'étais personnellement super prise ces dernières semaines, avec TPE oral blanc de français, etc... Mais je suis toujours là !


Dès la sonnerie, je me ruai hors de la classe, souhaitant plus que tout échapper à tous ces regards pesants sur moi. Je décidai de faire un saut à la bibliothèque. Puisque je n'avais de toute façon plus aucune vie sociale, autant en profiter pour bosser un peu.
la salle était silencieuse, et je me trouvai sans problème un petit coin à l'abri des regards indiscrets. Je sortis mon manuel d'anglais pour réviser, lorsque je sentis quelqu'un se tenir en face de moi. Relevant la tête, j'aperçus Liam Jerghin, un élève étranger qui était arrivé il y deux mois. Il était connu de tout le monde ici. Des rumeurs affreuses circulaient à son sujet, comme quoi il aurait voler une voiture d'un professeur, et brûler une souris en cours de chimie. En plus de ça, il avait une véritable allure de bad boy.
Autant dire que ce n'était pas le genre de personne que je fréquentais.

- Alors, comme ça, tu te retrouves exclue ? La merveilleuse et populaire Edwige n'a plus ses toutous qui lui collent aux bask'.

- Ta gueule, Jerghin.

Ce n'était pas dans mes habitudes de jurer, mais ses airs supérieurs m'insupportait. A croire que tout le monde pouvait se le permettre, désormais. Il fallait vraiment que je retrouve ma place au sein de cette école, et au plus vite.

- On se calme, petite. Je suis venu en ami.

je haussai les sourcils, lui montrant clairement que son petit sourire en coin ne faisait aucun effet.

- D'accord, reprit-il, disons plutôt en collaborateur. J'ai en quelque sorte un dent contre cette Elise, une vieille histoire qui m'a laissé un goût amer en bouche. Et j'ai cru comprendre que tu ne l'appréciais pas vraiment non plus.

- Et donc ? demandai-je en commençant à sérieusement l'écouter.

- Et donc, je viens te proposer mes services. Je suis un prodige en ce qui concerne la vengeance. Qu'est-ce que t'en dis ? me demanda-t-il en tendant la main.


J'ai eu envie de faire un petit free style et de rajouter un perso, j'aime beaucoup le genre "ch'ui un rebelle, je dégomme tout le monde d'un simple regard". J'ai pas fait un description détaillée, histoire que chacune puisse mettre ce qu'elle souhaite.

Aight, je l'aime bien celui-là, et il est exactement le type de perso qui pourrait avoir un bon rôle dans la suite.

J'ai regardé sa main d'un air méfiant, peu habituée à devoir m'associer avec des crapules pour arriver à mes fins.

- Ok Jerghin. On va se mettre d'accord : nous ne sommes pas ami, nous ne nous devons rien, on s'entraide juste pour éliminer un obstacle sur notre route.

Sur ces paroles, j'ai enfin accepté de celer notre pacte. Cependant, quelque chose poussait ma curiosité :

- Qu'est ce qu'elle t'as fait la mioche pour que tu décide de t'associer avec moi? Ça doit pas être très jolie, on ne peut pas dire que tu m'apprécies particulièrement.

- On peut dire qu'elle ne m'a pas fait de cadeaux en arrivant, cette petite garce. Elle est allée raconté que je m'étais échappé de ma famille d’accueil parce que le père me battait. Je ne sais pas où elle a trouvé cette idée, mais c'est totalement absurde! Mes parents ne s'occupent peut-être pas assez de moi au gout des autorités, mais ils ont toujours ma garde.

Son ton avait changé au cours de son discours, il était devenu haineux envers Elise, il la méprisait. Sa justification m'a un peu perturbée, Jerghin n'était pas du genre à se confier facilement, il fallait que quelque chose le dérange au plus haut point pour qu'il le fasse.

-Je sais comment neutraliser un ennemi, continua-t-il. J'ai déjà eu affaire à ... des personnes peu amicales.

En disant cela, il m'effraya vraiment. Ce n'était pas du genre à plaisanter. Il faisait au moins deux tête en plus que moi, sans doute à cause des deux années qu'il avait redoublées au cours du lycée, et avait quelques cicatrices sur ses avant bras, rien de très sérieux mais assez voyantes pour que des rumeurs de mutilation courent à son sujet.

-Qu'est ce que tu proposes?
-Il faut cerner le personnage. Savoir qui elle-est, ses habitudes, ses rituels. Mais aussi connaitre ses amis, sa famille, même ses connaissances. Une vrai ESP.
-Une ESquoi?
-ESP. Enquête Sur la Personne. Tu t'y connais vraiment pas ma pauvre.

J'ai décidé d'ignorer sa pique.

-Comment tu comptes te renseigner sur elle? Tu tapes son nom sur Google?

Pendant un instant j'ai cru que je l'avais réellement amusé parce qu'il a rit, puis il est redevenu sérieux tout aussi brusquement.

- On fouille chez elle.
-Parfait. Tu as son adresse?

Jerghin est resté interdit un instant. Il n'avait sans doute pas pensé aux aspects techniques de son plan "formidables"

- Bon, repris-je, il suffit d'usurper son dossier scolaire. Il y a tout là dedans, et pour ce qui est de la "perquisition", on peut s'en occuper ce soir, elle ne sera pas chez elle mais à une fête organisée par Aymeric de la 2A.

Dans un sourire assez machiavélique, Liam Jerghin a hoché la tête d'un air satisfait.

-Faut que tu donnes du tien! dit-il soudain. Puisque t'as (ou plutôt t'avais) une bonne influence dans le bahut, débrouille-toi pour récupérer son dossier avant ce soir. Je t'attendrai devant le bahut à 18h15. Je ne t'attendrai pas longtemps alors sois à l'heure. Oh! et j'oubliais... étudie bien son dossier avant de venir...
-Et après? demandai-je.
-Après? ça, c'est mon affaire.
Il fit volte-face et disparut.

Une peu paniquée par la situation qui commençait à m'échapper, je me rendis dans le bureau de l'administration, au premier étage. Par chance Mr Dacre m'aperçut et me permit de rentrer dans l'aile réservée aux personnels de l'école, pour me donner la feuille des absent du jour.
-Excuser moi, mais ce matin j'ai totalement oublié de la prendre dans votre loge, dis-je penaude.
-Ce n'est pas grave pour une fois, mais fait attention à ce que cela ne se reproduise pas trop fréquemment. Tu as de la chance que je n'ai pas pu l'imprimer à 8h45 ce matin, la photocopieuse est en panne et le réparateur ne sait pas venir avant samedi, donc c'est à moi de m'en charger. Attend une minute.
Mr Dacre s'abaissa sur la machine qui se trouvait dans un coin du couloir. Son pantalon rouge tomate jurait dans cet environnement si propre et immaculé.
-Oh, les imbéciles, le papier s'est encore bourré et est rentré en contact avec la cartouche. Ce n'est pas bien compliqué mais il faut se salir les mains...
Pendant qu'il essayait tant bien que mal de débloquer la machine, je me déplaçai discrètement vers le bureau de la secrétaire de direction, vide. Sans doute partie fumer sa cigarette de 10h sur le toit avec les autres enseignants.
La petite étagère à classeur derrière le bureau contenait toutes les fiches des élèves, selon leurs classes. La 2A triomphait royalement sur l'étage du milieu, presque a porter de main. Il suffisait d'arracher la fiche d'Elise...
-Mais enfin !
Le bruit me fit sursauter et je fis volte face . Heureusement ce n'était que Dacre qui s'énervait contre la photocopieuse. Le classeur m'atterrit presque comme par magie entre les mains. Je parcouru rapidement les différents élèves, avant de tomber sur Dafont. Elise Dafont. Sa photo d'identité était affiché en haut à gauche, c'était bien elle. En un éclair le classeur fut reposé sur l'étagère, et la fiche pliée en 4 dans le fond de mon sac.
Le coeur encore battant de ce vol d'information, je me glissai habilement à ma place d'origine, juste au moment où le concierge se retourna pour me tendre victorieux une feuille tachée de traces d'encre où les quelques noms des absents apparaissaient. Victoire.
-Merci mille fois monsieur. Et passez une bonne journée !
Sans demandez mon reste, je m'eclispai rapidement. Juste à l'entrée de l'administration se tenait Liam, qui me dit d'un air complice :
-Heureusement que quelqu'un a saboté... erm... abîmé la photocopieuse.
Il me fit un clin d'oeil avant de jeter son sac sur son épaule et de s'éloigner. La surdose d'adrénaline passée, je me calmai et rejoignit à mon tour ma classe pour la suite des cours avant le déjeuner.

La journée se finit lentement. 18h15 arriva et je rejoignis Liam devant le lycée. Pendant les cours, j'avais lu le dossier d'Elise et certaines choses m'avaient choquée. Liam dut le remarquer car lorsqu'il me vit arriver, il s'exclama:
-Alors? T'as lu le dossier? Pourquoi tu fais cette tête? Elise est une serial-killer ou quoi?

- Alors... fis-je, hésitante. J'ai bien lu ce dossier et je ne suis pas sûre de vouloir me mêler de cette histoire, finalement.
Liam me dévisagea, il semblait attendre la suite, mais je n'ajoutai plus rien.
- Non mais... T'es sérieuse ? répliqua-t-il.
- Ecoute, c'est pas vraiment beau à voir tout ça... Je... elle... elle me fait peur ! bégayais-je.
J'étais vraiment pathétique et je me détestais pour le montrer à Liam aussi ouvertement, pourtant, il fallait l'admettre, cette fille m'effrayait au plus haut point. En même temps, comment pouvait-il en être autrement après ce que je venais d'apprendre ?
- Bon, passe-moi ce dossier que j'observe tout ça, reprit-il.
Je le lui tendis et il le prit d'un mouvement brusque.
- Dis-moi ce qui te dérange là-dedans, parce qu'il n'y a même pas trois heures tu étais remontée comme jamais contre elle. Prête à tout pour la détruire.
Il feuilleta la liasse de papier, mais ne s'arrêta pas assez longtemps pour découvrir ce qui m'avait marquée.
- Elle a été renvoyée de son ancien lycée, Jerghin... Imagine ! Il n'y a que les délinquants pour faire ça !
Ses yeux incrédules se posèrent sur mon visage.
- Eh bien... Je suis aussi un délinquant dans ce cas.
- Je n'ai jamais dit le contraire, répliquai-je avec fougue.
- Hum... Oui...
Il eut un rire nerveux mais se reprit très vite :
- Abrège parce que j'ai pas que ça à faire !
- Elise est responsable du renvoi de plusieurs personnes. Il est écrit qu'elle harcelait les gens jusqu'à ce qu'ils n'arrivent plus à la supporter, même les professeurs ! Beaucoup de ces derniers ont fait une dépression après l'avoir eu comme élève. Même le principal était transi et effrayé par cette garce ! Il a fallu qu'une personne extérieure au lycée, un examinateur d'un autre établissement, porte plainte contre elle pour ce qu'elle faisait subir aux personnes dans son lycée pour que tout ceci se règle ! Elle faisait chanter le proviseur, il ne pouvait donc rien faire contre elle. Et elle est exactement en train de recommencer tout ce ramdam ici. Mais imagine une seconde à qui on s'attaque là ! C'est hallucinant !
L'étonnement était perceptible dans l'attitude de Liam, cependant il n'en laissa rien paraître lorsqu'il parla, il articula bien chaque mot :
- On va la faire tomber, Edwige, à nous 2, on peut y arriver tu ne crois pas ?
Sa voix était emplie d'une certitude sans faille, j'étais toujours un peu réticente, mais comment capituler et faire marche-arrière devant un regard aussi déterminé ?
- Très bien, je te suis. Dis-moi ce que je dois faire, dis-je en tendant la main, attendant qu'il me la serre pour conclure le marché.
J'aime bien les défis, ajoutai-je en le fixant, pour qu'il comprenne que j'étais tout aussi déterminée que lui.
Je savais cependant qu'à partir de ce moment-là, les choses commençaient à prendre une tournure à laquelle je ne m'attendais pas du tout, à échapper à mon contrôle. Pourtant, en temps que déléguée en chef, je ne pouvais pas laisser cette Elise prendre le pouvoir et chambouler toute la vie dans mon lycée. Il fallait faire quelque chose pour l'en empêcher, et grâce à l'aide de Liam, je ne me désespérais d'y parvenir.

- Tu as son adresse sinon ?
« 31 Rue des Sauges ». C’était tout près du bahut. En moins de 10 minutes nous y étions. Il s’agissait d’une belle maison de maitre modernisée, blanche. Elle était entourée d’un jardin cosi , avec quelques plantes sobre et un grand érable. Autour de cela, un épais mur de briques blanches était dressé, d’une hauteur de 3m. La grille qui permettait l’accès à la maison était tout aussi haute, mais les barreaux étaient fort espacés.
Habilement Jerghin se faufila entre ceux-ci. L’habitude habitait ses mouvements, j’esquissai un sourire amusé. Il fut plus difficile pour moi de passer, une mèche de mes cheveux resta accroché et je du tirer pour me détacher, même si au passage j’avais perdu une sérieuse mèche de cheveux. En moins de deux nous fumes tapis derrière la maison.
-C’est laquelle sa chambre, tu crois ? Demandai-je, peu sure de moi. C’était la première fois que je faisais quelque chose de répréhensible par la loi , comme s’infiltrer illégalement chez une personne.
Liam examina la maison, regarda en haut puis déclara :
- Celle de droite sans doute. Là, tu vois, la pièce avec les petites fenêtres, c’est surement la salle de bain. Personne n’y met une baie vitrée et c’est la seule qui n’en dispose pas. On peut supposer que la chambre d’Elise soit celle juste à côté. Ou alors c’est celle de ses parents. Ou bien je me trompe complètement.
Il n’avait plus l’air aussi certain de son affirmation, je commençai a penser que c’était une mauvaise idée.
-Maintenant il va falloir attendre, elle va surement sortir vers 20h30 pour aller chez Aymeric.
De là où nous étions, nous ne voyions pas la porte d’entrée. C’est donc dans le silence le plus absolu, caché derrière un arbuste aux branches couvertes d’épines, que nous patientons, l’oreille tendue au moindre petit bruit suspect.
Les heures passèrent, apportant avec elles la nuit. Vers 20h, c’était le noir complet et je ne discernais même plus Liam, juste à côté de moi. Quand un bruit se fit entendre, il était presque 21h et je commençais à perdre patience. La porte d’entrée claqua et des pas se firent entendre sur le gravier. Enfin la grille s’ouvrit avec un grincement.
- Elle n’était même pas fermée ?! dis-je en tâtant mon crane douloureux où des cheveux avaient été arraché quelques heures plus tôt. Bon, on fait quoi maintenant ?
Jerghin se leva et avec beaucoup d’habileté, entreprit d’escalader la façade arrière de la maison. Cependant son poids l’handicapait sérieusement et après plusieurs tentative, il se retourna vers moi.
- Vas –y, tu es plus légère et plus souple aussi.
- Hein ? Tu n’es pas sérieux ? J’ai le vertige depuis que je sais marcher, il est hors de question que je me hisse en haut ! Puis, sois un peu réaliste, comment veux-tu ouvrir la fenêtre ? Avec un pied de biche ? Très discret, bravo ! Non, moi j’ai une bien meilleure solution.
Sans attendre sa réponse, je me trouvai devant la porte et, arborant mon sourire étincelant de petite fille parfaite, sonnai. Dans les buissons j’entendis Jerghin me maudire et me traiter de tous les noms, mais le mal était déjà fait. Il ne du se contenter de se cacher derrière l’arbuste. La porte s’ouvrit… Un garçon d’une vingtaine d’année à la peau mate se tenait derrière. Il n’avait pas l’air particulièrement ravi que je le dérange un vendredi soir. Je ne pu m’empêcher de le trouver assez séduisant, il était « bien foutu », ses longs cheveux bruns en bataille devant en faire tomber plus d’une.
-Oui, c’est pour quoi ? demanda-t-il.
-Bonjour, je suis une amie d’Elise, elle m’a demandé de passer chercher le CD de math où se trouve les corrigés des exercices du livre, car moi, je l’ai perdu.
En disant cela, je fis ma moue la plus adorable. Cependant, celui qui m’avait ouvert sa porte ne parut pas le remarquer.
-Tu viens de la rater, elle est partie faire son bénévolat à la maison de retraite. Je lui dirai que tu es passée.
Du bénévolat ? Mon œil oui… Elle était obligée de mentir à ses parents pour pouvoir sortir, et ça me ravit du plus haut point. J’avais maintenant une arme contre elle. Alors qu’il allait refermer la porte, je tentai le tout pour le tout.
-Peut-être que je peu aller le chercher dans sa chambre ? C’est très important, si je ne le fais pas ce soir, je ne pourrai pas partir ce week-end avec ma sœur chez des amis.
L’élan du mensonge m’avait emporté. Je n’avais même pas de sœur. Il sembla hésiter, puis ouvrit la porte avec un soupir et annonça la clé :
-Entre…

Le beau brun me désigna l'escalier en faisant un geste vague.
- Monte là-haut, sa chambre est celle tout au fond à droite, il se tut puis reprit, tu ne pourras pas la rater...
Liam ne s'était pas trompé, cela me fit sourire. Il était doué, il fallait bien l'avouer ; c'est à cela que je pensais lorsque je grimpai l'escalier. Il crissait à chaque pas que je faisais, je n'étais pas rassurée et j'avais le coeur qui battait à mille à l'heure une fois arrivée devant la chambre.
J'eus un choc lorsque je vis déjà rien que la porte : elle était décorée d'une pancarte plutôt tape à l'oeil, s'agrandit encore quand je l'ouvris. Sa chambre était toute rose, comme une celle d'une princesse, un lit à baldaquin, un sofa en forme de coeur, un tapis qui semble moelleux. Je l'imaginais toute noire, remplie de tête de mort ; peut-être que son caractère sombre m'avait un peu - beaucoup - influé. Puis je repensai aux parents d'Elise qui s'imaginent qu'elle passe sa soirée à faire du bénévolat, je compris mieux pourquoi sa chambre ressemblait à ce que je pouvais voir...
J'avais envie de rire, mais je me retins. J'avais du pain sur la planche. Mon plan avait fonctionné, mais il fallait que je me dépêche.

Je me mis à fouiller la chambre, à piocher quelques objets dans les tiroirs pour une petite observation avant de les reposer à leur place exacte.
-Tu trouves le CD? demanda soudain la voix du garçon brun.
Je n'eus pas le temps de répondre. Il était déjà derrière moi. Je fis encore semblant de fouiller en surveillant le jeune homme du coin de l'oeil. Tout à coup, il se dirigea vers la fenêtre avant de l'ouvrir en disant:
-Punaise, Elise n'aère jamais sa chambre ou quoi?
Puis il recula pour se diriger vers la table de chevet d'Elise. Pendant qu'il avait de dos tourné, je me postai à la fenêtre en faisant un signe à Liam que j'avais fini par repérer.

Liam eu juste le temps de se recroqueviller derrière ce maudit arbuste couvert d'épine que déjà celui que je supposais être le frère d'Elise scrutait la nuit. Il se retourna et me regarda, méfiant.
-Quand j'y pense, dit-il, t'es n'es qu'une imposteur ... Elise n'a pas de CD de correction de math, et elle ne donnerais jamais son adresse à une des personnes qu'elle fréquente au lycée. Elle les déteste trop. Alors qu'est ce que tu cherches?
Mes cheveux se dressèrent sur ma nuque. Je savais que ma recherche était peu crédible, mais j’espérais qu'elle passerait tout de même. Apparemment pas.
-Hein? ... Euh je. C'est que...
Je ne trouvais plus mes mots et commençait à paniquer, je jeta un coup d'oeil vers la porte de la chambre, dans l'espoir de prendre mes jambes à mon coup. Il parut le remarquer car il intervient.
-N'ai pas peur, je sais que tu fais une tentative désespérée pour lui nuire.
-Moi? Non, pas du tout je cherche...
-T'inquiètes pas, je pense comme toi.
Il se leva, et me tendit sa main.
-Je m'appelle Riley. Je suis son frère... adoptif.
Désemparée, je regarda sa main tendu, sans penser une seconde à la serrer en retour.
-Beeeh... Je comprend pas, c'est ta soeur. Enfin,... Je suis pas son ami, plutôt l'inverse même. Et toi, tu penserais comme moi?
Riley soupira et contempla la chambre .
-Je suis le mieux placé pour savoir qu'elle dérape. Elle fait n'importe quoi depuis qu'elle est arrivée ici.
-Pardon? Arrivée? Pourquoi, elle était où avant?
Il me regarda en coin, surpris.
-Je croyais que tu savais qu'elle était adopté, tout comme moi. Je n'ai pas vraiment l'apparence pour être son frère de sang.
Cela dit, je put l'observer de plus près. Il ne ressemblait en rien à Elise, ni physiquement, ni moralement. Riley avait l'air de quelqu'un de posé, qui prend les bonnes décisions au bon moment.
Un bruit venant du rez-de-chaussé attira mon attention. Il l'avait aussi entendu et se sortit dans le couloir. Une ombre lui sauta sur le dos en criant :
- On dégage Ed', on dégage !
C'était Jerghin, qui s'était sans doute inquiété de mon absence prolongé. Il tenait fermement Riley , même si celui-ci était plus grand que lui.
-Liam! crais-je, arrête ! Il est pas méchant , il peut nous être...utile.
Jerghin s'immobilisa, et Riley put défaire l'emprise qu'il avait sur lui.
-Utile?
-Pour trouver ce qui cloche chez Elise, et le résoudre...

Jerghin regarda Riley, méfiant, puis accepta mes paroles d'un signe de tête. II me demanda tout de même :
- Il peut nous être utile, ok, mais je croyais qu'on devait la détruire ? et toi maintenant tu décides de l'aider ? t'es pas claire. Depuis le début déjà je savais que t'allais pas tenir le coup...
- Arrète! Je peux tenir le coup, répliquais-je vexée, Mais regarde la! elle a besoin de nous, de quelqu'un de sincère avec elle, il faut qu'on l'aide! Elle est horrible c'est vrai, Mais on peut pas la laisser dans cette merde, putain! Je venais de m'enerver sur les deux garçons, qui me regardaient interloqués.
Riley sortit le premier de sa surprise.
- Elle a raison, mais je ne veux pas prendre la responsabilité de l'aider. elle est trop imprévisible
- Il n'a pas tort, s'enquit Liam à son tour, et je ne vois pas comment tu veux l'aider.
- Mais regardez vous tout les deux! Vous êtes trop lâches! Toi, je désignais Riley, tu veux pas faire d'effort, et puis toi! dis-je en me tournant vers Liam, Tu as peur d'elle alors que tu étais près à lui faire toutes les crasses possibles et tout les coups bas imaginables pour te venger d'elle !
J'étais emportée, et j'exagérais légèrement mes propos.
- Vous me dégoutez... et si vous ne m'aider pas, eh bien je me débrouillerais toute seule ! J'étais révoltée par leur attitude, et j'avais pris ma décision. Elise était une garce. Mais elle était emprisonnée par cela, et moi, celle dont la vie social de lycéenne avait été anéanti par sa faute, allait l'aider se libérer.

Après quelque minutes de silence, je devint mal à l'aise, et j'attendais que l'un de mes deux acolytes disent un mot, une phrase, n'importe quoi, pour m'appuyer, et pour briser ce silence interminable. J'étais paru si déterminée à l'instant, que le contraste était frappant en moi. Alors quand Riley s'éclairci la gorge pour parler, j'étais anxieuse, et je m'attendais à tout...

-Ecoute, me dit-il. Je sais que tu ne me fais pas vraiment confiance mais Elise est ma soeur adoptive et je connais tous ses vices et ses méfaits. Alors pardonne-moi si je te dis qu'aider Elise est carrément mission impossible!!
Il se tourna vers Liam et continua:
-Vous ne savez pas de quoi elle est capable!!
Liam me lança un regard interrogateur comme pour me dire qu'il me laissait le choix. Je ne sus pas quoi répondre. Riley continua de piquer sa crise jusqu'à ce que Liam l'empoigne par une épaule et lui dise:
-Ecoute, mec. On connaît aussi Elise et on sait de quoi elle est capable. Elle a lancé des rumeurs sur moi et je ne la laisserai pas foutre sa merde dans le lycée, tu entends?!!!!
Je plaquai une main sur ma bouche pour retenir un cri de surprise. Liam était devenu si violent... mais en même temps si sérieux!

( dsl pour le retard !! Maintenant je suis en vacannnnnces ! )

Et tout à coup je pris peur et je me demandai ce que je faisais là. Seule dans une maison avec un garçon que je ne connaissais que depuis quelques minutes, un autre garçon, à embrouilles celui-ci, que je ne connaissais pas vraiment non plus, dans une maison dans laquelle la ténébreuse Elise pouvait revenir à tout moment... Et si Elise avait déjà accompli son travail ? Et si tout ça était calculé ? Et si elle m'avait emmené déjà dans un piège ?
Je tressailli. Liam le remarqua et m'adressa un regard de reproche.

_ C'est pas le moment de faiblir. De toutes façons faut qu'on agisse, ça ne peut plus durer. Riley, tu nous suis ?

Alors qu'il disait ces mots il mit sa main au centre du genre de cercle qu'ils avaient formé tout les trois, attendant celles des autres, avec un regard déterminé et on ne peut moins anxieux.

Et c'est ça que j’aimais chez lui. D'un seul coup d’œil il me redonnait l'espoir perdu. Et c'est la flamme qui brillait dans ses yeux qui ralluma les miens. Mon cerveau n'eut même pas besoin de commander l'action à ma main que celle-ci était déjà sur celle de Liam, forte, solide et confiante.

_ Bon.. Ça marche.. dit-il, sans pour autant mettre sa propre main. Mais déguerpissez vite, c'est rare qu'Elise reste longtemps aux soirées, vous savez..

Et à ce moment là un bruit sourd se fit entendre.

-C'est elle! s'écria Liam.
-Ou peut-être les parents, et là c'est encore pire!!! hurla Riley.
Ils paniquèrent complètement et je les vis trembler en me lançant des regards de détresse. Nous entendîmes des pas dans les escaliers puis dans le couloir. La personne se rapprochait de plus en plus. De toute évidence, elle était seule.
Nous vîmes la poignée de la porte de la chambre s'abaisser. La peur me cloua sur place.
Mais lorsque je me retournai, Liam et Riley avaient disparu. Ils étaient sans doute partis se cacher. Le temps que je reporte mon attention sur l'arrivée inattendue de la personne qui approchait, la porte était déjà grande ouverte et on me regardait déjà avec un air haineux.

OK ( elshalan )

Non non on abandonne pas :),, je réserve j'ai une petite idée de suite. Mais je pourrai pas l'écrire avant samedi soir voire dimanche, ... :S.
Donc si entre-temps quelqu'un veut poster, vous pouvez quand même ;P.

Elle me dévisagea de la tête aux pieds, s'arrêtant ce qui me sembla une éternité sur mon regard angoissé. Apriori, elle se délectait de ma peur vu le sourire carnassier qui se dessinait sur ses lèvres. Je repris très vite contenance pour ne pas lui procurer plus de joie :
- Salut, Alice dis-je de la voix la plus assurée dont je pouvais faire preuve.
- Bonsoir Edwige, répondit-elle toujours le sourire aux lèvres. A ce que je vois, tu ne connais toujours pas mon prénom, ajouta-t-elle tranquillement.
Je ne relevai pas le commentaire, il est vrai que j'avais plutôt du mal avec les prénoms. Je forçai mes lèvres à se relever jusqu'à former un sourire malgré l'anxiété qui me nouait le ventre.
- Je voulais savoir si tu allais bien et si ton bénévolat s'était bien passé. Après tout ce que tu fais pour moi, toute l'attention que tu me portes, il faut bien que je m'occupe de toi en retour.
Une moue d’incompréhension prit place sur son visage mais fut vite effacée par une mimique que je pris pour une explosion de rage intérieure.
- Comment sais-tu ça ?! aboya-t-elle.
Voilà, j'y arrivai enfin. Elle perd son calme. Seulement... Est-ce une bonne chose pour moi ?!
- J'ai rencontré ton frère tout à l'heure. Il est très sympathique. Je le préfère à toi à vrai dire... Peut-être aussi est-ce parce que nous avons le même but ?
- Ce n'est PAS mon frère ! Il n'existe pas, il n'est rien ! Elle prit conscience que ma réplique ne s'arrêtait pas sur ce point puis compléta : Quel but ? De quoi parles-tu ?
Donc, la haine qui opposait les deux adolescents était réciproque. C'était bon à savoir. Je pris mon temps pour répondre, et détachai soigneusement chaque mot :
- Bien voyons, tu le sais Elise. Je m'évertue juste à te rendre la monnaie de ta pièce. Nous allons simplement te détruire, expliquai-je calmement.
Elle me regarda, perplexe. Une fois sûre que mon regard hargneux fut bien imprimé dans sa tête, je me détournai d'elle et escalada la fenêtre afin de rejoindre l'air frais du soir.

"le sourire carnassier qui maculait ses lèvres" je me permets juste de préciser que cette phrase n'est pas correcte, mais "se dessinait sur" pourrait fonctionner. ^^

D'accord je change :).

Je retrouvai Liam et Riley dans le jardin. Ils avaient escaladé la fenêtre pour échapper à Elise. Malgré l'obscurité, ils se dirigèrent vers moi dès qu'ils me virent descendre de la fenêtre et me débrouiller pour arriver enfin sur la terre ferme.
-Bande de lâches! m'écriai-je alors avec un air moqueur. Vous êtes partis en me laissant en haut! C'est vous les mecs et vous laissez la seule fille du groupe dans la gueule du loup? C'est pas très gentil!
Ils baissèrent la tête avec une honte peu dissimulée. Je me mis à rire.
-Allez, c'est pas grave! déclarai-je enfin.
-C'était qui? demanda Liam.
-C'était Elise, évidemment! devina Riley. Je sais reconnaître ses pas dans le couloir. Elle t'a coincée?
-Oui, du moins elle a essayé. Mais j'ai très bien réussi à lui mettre les points sur les i.
-Et alors? Est-ce que tu veux toujours l'aider?
Après quelques secondes de réflexions, je regardai Liam et Riley fixement, l'un après l'autre avant de dire d'une voix dure que je ne me reconnaissais presque pas:
-Non. Du moins, pas pour l'instant. On va la détruire...


Voilà c'est tout... Je sais, c'est pas extraordinaire mais mon inspiration est au plus bas... :S

Ah oups, je me souvenais plus qu'elle était censée l'aider :S. J'avais pas tout relu et j'avais un peu oublié tout ça *a honte*.
Ça dérange quelqu'un ou c'est bon ?

Moi je trouve ça sympa. Je me demande juste comment vous comptez vous y prendre pour la détruire maintenant parce que perso j'en ai aucune idée ^^'

Hello tout le monde!

Bon, après une longue période d'abandon de l'histoire, je pense avoir enfin trouvé une idée pour commencer la vengeance d'Edwige sur Elise. Certes, ça ne sera rien d'extra mais ça pourrait amorcer le truc...
Est-ce que quelqu'un a une idée ou est-ce que je peux réserver pour publier?

Vas-y, pas de problème, perso j'ai plus d'idée donc c'est bien si ça peut nous permettre de repartir =)

Ben alors, tu nous a oubliés? ^^

Si jamais... Je peux toujours refaire mon post et dire que finalement elle veut la sauver, et pas l'enfoncer encore plus (?).
Parce que c'est un peu à cause de moi si on en est là :S.
Dîtes-moi, que je sache si je dois le refaire ;).

Mais là, Elise était pas déjà à une soirée ? C'était pas celle du mec (je m'en souviens plus trop xS).
Mais oui, sinon pourquoi pas, je suis pour, moi.
Faut juste savoir si au final, on l'aide ou on l'aide pas, cette Elise. Parce que du coup, nous même on s'emmêle dans l'histoire, alors ça va être dur pour ceux qui nous lisent de comprendre, non ? :S.
Comme vous voulez...

Alors très honnêtement il faudrait que je relise tout pour m'en souvenir dooonc ben allez-y faites comme vous voulez et je vous suivrai quand ça sera redevenu frais dans ma tête ^^'

Bon, le texte qui suit est juste un essai, on verra plus tard s'il faut changer des trucs (plein de choses, je pense ><"). On se motive!!! ^^

Après cette courte entrevue avec Elise, je quittai mes deux acolytes et retournai chez moi. J'avais une fête à célébrer ce soir et il était hors de question que j'en manque la moindre seconde. Je me précipitai donc dans ma salle de bain et après une bonne douche, je me dirigeai vers mon armoire. Je ne savais absolument pas quoi mettre, comme d'habitude! Pourtant, je ne manquais pas de vêtements, loin de là!
Après avoir mis mon armoire sans dessus-dessous, j'optai pour une petite robe noire qui traînait entre deux piles de pulls. Je n'avais plus montré mes jambes depuis des années, ça me gênais de me pointer ainsi devant presque la moitié du lycée alors que je ne portais pratiquement que des jeans lorsque j'allais en cours. Mais bon, si c'était pour Aymeric, je pouvais bien faire un effort, non?
Je me préparai lentement en gardant les derniers mots de Liam en tête:
-Fais gaffe à Elise. Elle voudra sûrement te ridiculiser pendant la fête.
Me ridiculiser? Moi? C'est ce qu'on allait voir! Je ne pouvais pas cacher l'angoisse qui me rongeait. Comment pouvais-je avoir aussi peur? J'aurais tant aimé que Liam puisse m'accompagner... ça m'aurait tellement soulagée d'avoir une aide à mes côtés!
-Non, songeais-je. Il va falloir te débrouiller seule, ma grande!
Ouais, c'était ça. Il fallait que je fasse de mon mieux, après tout, ça ne pouvait pas être pire. Alors, pour me donner du courage, j'élevai bien haut la tête. C'en était fini de l'ancienne Edwige, celle qui craignait pour sa popularité parce qu'une petite peste avait soudainement décidé le l'humilier! Désormais, je serais la vraie Edwige, celle qu'elle avait toujours voulu être et qui s'assumait avec ses défauts et ses qualités. Après tout, je valais mieux que le rôle de souffre-douleur d'Elise!
J'entrouvris la bouche pour prendre un de mes fameux chewing-gums à la fraise; j'étais persuadée que ça me calmerait. Après cela, j'enfilai aussi ma paire de ballerines. Celles-ci étaient trop petites mais c'était la seule paire que j'avais et elles allaient vraiment très bien avec ma robe. Je voyais déjà les belles ampoules que j'allais avoir en rentrant. Tant pis. Le prix de ma souffrance allait être une belle vengeance sur Elise!

Lorsque, un quart d'heure après, je débarquai chez Aymeric, celui-ci m'accueillit avec une chaleur qui me semblait feinte. En effet, je devinais bien les quelques accents d'hypocrisie qu'il tentait en vain de me dissimuler. Nous échangeâmes néanmoins quelques mots. Autour de nous, les gens criaient, chantaient, dansaient sur une musique insupportable et incroyablement forte. Des groupes de lycéens s'étaient formés pour discuter de choses et d'autres. Comme à toutes les fêtes, il y avait les gens qui s'amusaient incroyablement et qui semblaient ne jamais se fatiguer, puis il y en avait d'autres qui restaient dans leur coin à regarder les gens danser. En y repensant, c'était un peu pathétique... surtout qu'avec ma nouvelle réputation, je risquais moi aussi de me retrouver reléguée dans un coin. Je serrai les poings pour me ressaisir et quittai Aymeric avec un sourire. Ce soir, c'était ma chance. Je ne devais pas la laisser passer!
Je me mis à marcher lentement à travers la piste de danse qui s'était formée dans le salon. Les gens me regardèrent tous passer; certains s'arrêtèrent même de danser. Un brouhaha se créa dans la pièce. Mais... pourquoi étaient-ils tous comme ça avec moi? Qu'est-ce que j'avais fait encore?!
Tout d'un coup, je vis Aymeric arriver avec une jeune fille à son bras. C'était Charlotte, la fille dont Elise m'avait parlé et qui avait été présentée à Aymeric il y a peu. Je ne supportais pas de les voir si près. Beurk! Et puis qu'est-ce qu'il lui trouvait, d'abord? Charlotte était le genre de fille vaniteuse qui passait son temps devant son miroir à vérifier que son visage soit parfait ou qu'un de ses ongles ne soit pas cassé. En gros, c'était exactement le genre de fille que je détestais. Je pensais vraiment qu'Aymeric trouverait mieux comme cavalière pour sa soirée. Il venait drôlement de baisser dans mon estime!
Mais alors que j'étais perdue dans mes observations, une fille passa près de moi et me bouscula violemment. Elle alla chez Charlotte et lui glissa quelques mots avant de se retourner. Mon sang ne fit qu'un tour en réalisant qui elle était. C'était Elise. Elle était revenue à la fête et... elle portait exactement les mêmes vêtements que moi.
-Oh putain, explosais-je intérieurement. Elle le fait vraiment exprès!!
La colère me paralysait. Ce ne fut qu'après quelques secondes que je pus ouvrir la bouche et m'entendre dire:
-Elle va voir, qui aura la plus belle part du gâteau, comme elle dit!
Là, je m'avançai dans la foule en ruminant mon chewing-gum. Je ne savais plus quoi penser mais une chose était sûre: je devais ruser et absolument régler ce problème... la plaisanterie n'avait que trop duré!