Pièce n°1 - [FIRST TRY]

MARIETTE: faisant une petite révérence et se retournant pour sortir de scène Biensûr Madame, tout de suite Madame.

Génial, les gens ! Je fais entrer Pohore (qui s'ennuie un peu) et Tristann (aussi).

Scène 4
ÉRIC, COLIN, (ÉNORE, CHARLES, MARIETTE)

Lieu : un parc calme et coloré (Central Park ?)
Persos : Eric, Colin, (Mariette, Énore, Charles >> À noter : Mariette, Énore et Charles font partie du décor, mais n’interviennent jamais)
Action : Eric est en train de modeler un portrait dans l’argile, assis par terre dans un coin de l’allée. Colin passe à côté, son iPhone à l’oreille. Il termine sa conversation, raccroche, et arrive à la hauteur d’Eric. Eric l’apostrophe. Il lui demande pourquoi il ne fait pas de la poterie, lui aussi. Colin pense que ce type est un taré. Dialogue. Incompréhension totale. Colin considère ce mec comme totalement dérangé, et n’hésite pas à le lui dire franchement. Ils s’engueulent. Ils sont prêts à en venir aux mains, mais Colin a plein d’argent et donne finalement une poignée de piécettes à Eric, puis continue son chemin en secouant la tête.
Remarques sur l'interprétation et nombre de messages : cette scène est assez longue (même si comme d’habitude elle ne doit pas traîner ^^). On comprend vite que les deux personnages ne sont pas sur la même longueur d’onde, et c’est un élément à exploiter ; je suis sûre que vous arriverez à gérer ça à merveille.

Extérieur jour. Un parc paisible avec ses fleurs jaunes et blanches. Des enfants qui courent de temps en temps. Un vieux couple qui passe bras-dessus bras-dessous. Une jeune étudiante en médecine, encore revêtue de sa blouse, en train de manger un rapide sandwich sur un banc pour sa pause déjeuner.

ERIC Assis à même le sol, un petit tas d'argile devant lui, ressemblant à une bouse de vache. Il semble s'ennuyer royalement:
Je m’ennuie... Mais qu'est-ce que je m'ennuie... Zi zeulement j’avais le droit de changer d'activité...

Invité

COLIN: En pleine conversation avec son iphone 4. Il dit au revoir, raccroche et passe à côté d’Éric sans le voir. J'ai trop de travail... Mais qu'est-ce que je suis débordé... Si seulement j’avais le droit de changer d'activité...

ERIC lève la tête, protège ses yeux du soleil avec ses mains, et aperçoit Colin : Tiens... Toi auzi on te prend pour un fou ?

Invité

Colin: Regarde autour de lui, surpris. C'est à moi que vous parlez ?

ERIC : Ben oui. A qui d'autre veux-tu que je parle ? Aux fantômes ?

Invité

Colin: Vous êtes qui ? Pourquoi pensez vous qu'on me prend pour un fou ? Je ne suis pas fou, si je l'étais je m'en rendrais compte non ?

ERIC : Une quezion à la fois... Alors, tout d'abord, je m'appelle Eric. Ensuite, quand je vois que l'on m'attache à mon lit, je zuposse qu'on me prend pour un fou. Enfin, z'est exactement ze que j'ai dit à Mariette.

Invité

Colin: Mais vous êtes qui bordel ? Vous voulez que je vous achète un pot ou un vase, c'est ça ?

ERIC se lève: Mais slut ! Je zuis pas sun marchand ! Je zuis un mec zimple qu'on a enfermé ici, je ne zais pas pourquoi !

Invité

COLIN : Commence à s'énerver. Mais laissez moi tranquille à la fin ! Vous n'êtes pas du tout enfermé, il vous suffit de sortir du parc et le monde est à vous.

ERIC : Zi zeulement ! Dès que j'ezaiye de pazer le portail, un garde me fait rentrer dans ma chambre. Petit moment de silence. Et puis ssut à la fin ! Vous m'énervez ! Pousse Colin. Allez voir ailleurs zi j'y zuis !

Invité

COLIN: Regarde la trace que les mains pleines d'argile d’Éric ont faites sur son costard gris. Regarde ce que tu as fait imbécile ! J'ai un rendez-vous dans une demi-heure !

ERIC : Zale chien de filz de capitalizte aux portefeuilles remplis de billets verts ! Sort une liste d'insultes.

Invité

COLIN: Sale petit emmerdeur bon à rien et stupide ! Il n'y a qu'un seul con de fabricant de pot dans ce putain de parc et manque de pot, je suis tombé dessus !!

ERIC : Bon à rien ? Ztupide ? Con ? Le pousse encore. Viens te battre zi tu es un homme, et pas un portefeuille ambulant !

Invité

COLIN: Recule. Retourne à ta poterie ! Je suis pas ton pote, casse toi ou je te transforme en compote !

ERIC : Je n'attends que ça. Viens ! Allez ! Qu'est-ce que tu attends ?

Invité

COLIN: Recule encore et sort une poignée de piécettes de la poche gauche de son costard gris. Il les jette au pied d’Éric. Tiens, prend ça et fiche moi la paix ! Il continue son chemin en secouant la tête.

On reprend, donc !

Scène 5
ÉNORE, CHARLES, MARIETTE, ÉRIC

Lieu : le parc du manoir, paisible, au temps du déjeuner (aucune notion du temps pour continuer dans l’absurde du vieux couple : thé, diner ou déjeuner ?)
Persos : Charles, Enore, Mariette, Eric
Action : Charles et Enore sont assis à une petite table ronde en extérieur, sous des arbres frais. Ils sirotent un café, un thé, je ne sais quoi, ils dégustent quelques bons petits plats mitonnés par Mariette. Beaucoup de commentaires sur ce qu’ils mangent, d’ailleurs, parce qu’ils n’ont rien d’autre à se dire. Mariette sert les plats et s’assure poliment que le couple apprécie. Soudain, Eric passe ici, (Tristann, ne rentre pas trop tôt, stp xD) avec un tablier en toile cirée, les mains pleines de terre, une truelle dans la main et un pot de fleur sur la tête (à inclure et à décrire dans les didascalies). C’est leur jardinier, il vient tailler les massifs. Il arrive. Il a quelques boutons de chemise dans la main. Il est un peu idiot. Il dit que c’est un pauvre type qui lui a donné ces boutons tout à l’heure. Il flippe. Ce type est fou, il voulait le tuer. Et puis ils ont failli se tabasser. Mais au final le type lui a donné ces boutons et il est parti. Eric n’aime pas ce type. Enore et Charles sont dérangés par le discours d’Eric. Ils préféreraient être tous les deux.

Extérieur jour. Le jardin secret d'un grand manoir, paisible et frais. Une petite table ronde et ses napperons brodés. Charles et Énore, assis face à face, s'échangent des regards langoureux en se noyant dans leurs verres multicolores.

(Non, franchement, il y a un truc que je ne comprends pas : on était vraiment sensés être là lors de la scène précédente ?)

ENORE, sirotant un jus d'abricot : Hum, rien de mieux qu'un délicat jus de fruit après le thé !

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CHARLES : Et as-tu goûté la délicieuse petite pâtisserie chocolat-poire-pastèque-kiwi-haricot beurre de Mariette ? Exquis !!

ENORE : Vraiment ? J'en prendrais bien un petit peu dans ce cas ! Après avoir pris une bouché d'une patisserie multicolore à la texture improbable Hum, tu dis vrai ! Et c'est encore meilleur avec un arrière-goût d'abricot... Mariette nous fait toujours de ces choses originales, n'est-ce pas ? Amusée Mais je n'avais pas très bien apprécié son dernier mélange !

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CHARLES : Oh, ne m'en parles pas !! Même forcé je n'aurais jamais mangé de cette... pâtisserie ! Je ne lui en ai pas parlé, parce-que, tout de même, Mariette est une brave dame !

ENORE, même jeu : Ah, ah, vraiment ! Mais quelle idée de faire ce mélange thé-avocat-piment-coco-pistache ? Rires En tous cas la pâtisserie framboise est la meilleure ! ... A Mariette D'ailleurs, est-ce que tu pourrais nous servir quelques boissons fraiches, s'il te plait ? Après ce thé et c'est pâtisserie, je reprendais bien un jus d'abricot agrémenté de pêche ! A Charles Et toi, qu'est-ce que tu voudrais ?

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CHARLES : Pareil que toi ma chérie, comme toujours !!

Enore, souriante : Ah, n'est-ce pas ?

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Long silence, Mariette sert les jus.
CHARLES : Voilà un appétissant jus de fruit !! Merci Mariette !

ENORE, après avoir longement siroté son jus de fruit : Bon, je ferai bien un petit somme, moi !

MARIETTE, prend enfin la parole : Voudriez vous un coussin madame ? Ou peut être d'autres pâtisseries ? J'espère qu'elles vous ont plu.

ERIC : Habillé d'un tablier, les mains serrant une truelle souillées de terre, un pot à fleur en argile fraiche sur la tête.

Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Mariette !!! Y'a un monzieur, i m'a donné za !

ENORE, surprise : Je... euh, qui est ce jeune homme ?

MARIETTE, déstabilisée : à Eric mais, tu ne jouais pas dans le sable toi ? Qu'est ce que tu fais là ! à Charles et Enore Veuillez m'excuser, ce petit est...mon neveu ! Sa mère ne pouvant s'occuper de lui, je devais le surveiller, mais je croyais qu'il allait rester dans sa...son bac à sable !

ERIC, l'air vraiment con : Hein ? Quoi ? Quel bac à zable ?

Ah mais merde, t'es un jardinier ! Comme quoi j'ai pas bien lu les didascalies ! Rah...

MARIETTE : prenant Eric à part Bon, M. le jardinier, vous ne pouvez pas retourner à votre travail ? Je suis obligé de vous couvrir ! Essais d'être sérieux, je te le demande s'il te plaît Eric !

ENORE, dépassée : Eh bien... c'est toujours agréable d'avoir la visite d'un jeune homme, n'est-ce pas ?

JULIE !! AIDE NOUS !! ÇA DEVIENT M'IMPORTE QUOI ? On peu pas supprimer des trucs que j'ai dit pour reprendre, parce que là ça perd toute logique !

JULIEE !!

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